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La Maison :: Dans La Maison :: Les Chambres et Dortoirs
Event 1 - La Fête des Loirs [Groupe 1]
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La Maison


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La Rouge
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La Maison
Dim 24 Sep - 21:31





Event 1 - La Fête des Loirs


La rumeur s'est répandue comme une traînée de poudre, et il n'a guère fallut de temps avant que lui succède un énorme feu de joie.

C'est un débordement prévisible lorsqu'on entasse une bande de gosses dégénérés dans une petite boîte rouge perdue au fond des bois. Peut-être faut-il mettre cette explosion inévitable sur le compte des rumeurs, de l'inquiétude et de la rage qu'elles suscitent, en plus de mille autres soucis quotidiens, des petites atrocités qui parsèment l'existence de chacun ici-bas. Avant d'être un foyer, la Maison est un cirque où l'on exhibe ses tares- tous sont malades ou blessés, ou perdus. Tous sont des monstres en devenir. Ils tiennent du folklore, enfants sauvages échappés d'entre les pages d'un livre. Gamins tribaux accouchés de contes et des légendes. Plus farfadets que mioches en fin de compte.

Et que fait le petit peuple loin des œillades humaines ?

Il danse.

Ils trépignent, se bousculent. Ils grincent sur leurs roues, entrechoquent leurs prothèses. Quand vient leur Sabbat, ils remuent tous ensemble.
On doit l'agitation hiératique aux artistes de la Maison. Loirs affairés à confectionner des guirlandes étincelantes et lampions aux milles et une couleurs. Des rideaux cousus de mosaïques en verre sont tendus dans le Dortoir, des costumes artisanaux sont tirés des placards, des caches et des dessous de lit. Tous ont été mis à contribution, des créateurs d'amulettes aux sculpteurs en devenir, peintres muraux et autres barioleurs de paysages à suspendre aux cloisons.  Les amoureux de la geste ont prévu quelques animations théâtrales au cours de la soirée, les chanteurs s'échauffent la voix et boivent du jus de citron- on entend s'égosiller des oiseaux et des tambours de guerre, pulsant à l'unisson en s'élevant dans les airs.

La nuit dernière, dans les couloirs, des petites mains ont commencé à placardé partout des affiches proclamant :

"FÊTE ABRACADABRANTESQUE DANS LE DORTOIR DES LOIRS CE SOIR ! VENEZ VOUS JOINDRE A NOUS"


Les Cerfs se sont mêlés au bouillonnement ambiant. Ils ont lâché leurs carnets, ont rampé hors de leurs couvertures, puis ont sortit tout l'arsenal de la divination. Ils ont battu les cartes, observé les feuilles de thé, écouté les murmures frémissants dans les branches. Ils ont joint leurs mains à celles des Loirs, apportant leurs propres talents manuels. Aidé d'une petite tripotée d'assistants, Chaman s'est chargé de la confection des breuvages les plus savoureux et douteux que pourront boire les enfants de La Maison. On s'affaire à tracer des glyphes protecteurs, à faire brûler l'encens, à se munir de sel.

Attirés par le bruit et la perspective d'un banquet, les Rats s'en sont venus grouiller dans le tumulte. Dégoulinant de leurs plus belles couleurs, revêtus de leur t-shirt aux slogans les plus obscurs ou subversifs, ils ont débarqué à grand bruit des bouteilles sous les bras, déjà bourdonnant de musique, de bougies et d'armes bien cachées. Leurs plus prodigieux confectionneurs d'alcool sont aussi de la partie, et tous les petits voleurs ou contrebandiers de la Maison apportent leur contribution aux festivités. On fait gueuler les radios, on tape du pied et on ricane- les scènes rocambolesques se multiplient dés lors qu'ils interviennent.

Ce sont les Cygnes qui arrivent les derniers. Ils viennent avec des ustensiles, de petites mallettes, et des mises dangereusement propres. Ils se mettent aux fourneaux en compagnie de quelques élèves d'autres groupes, et ce que les Rats ne mettent pas sur la table de denrées chipées aux réserves de La Maison, ce sont les Cygnes qui le préparent dans de grands saladiers. Une enclave immaculée a tôt fait de se former dans la Cafetière.

Les Adultes eux, sont retranchés au sein de leur territoire pour la plupart. Seuls les plus intrépides ou les mieux acceptés par la société infantile sont tolérés par la foule babillante qui se contracte dans les Dortoirs. Certains apportent même leur aide, et pour leur peine, on leur promet une place dans la Fête qui se prépare.

Quand la nuit vient à tomber, tout est fin prêt et la Maison plus bruyante que jamais.






Tamanoir


Event 1 - La Fête des Loirs [Groupe 1] 83nx
personnage : 1 mètre 60 de puanteur, de noeuds de cheveux anciennement bruns, désormais noirs et bleus, de regard torve, de bouche aux incisives trop longues, de peau mate, de vêtements punks, de boots pour vous rétamer la gueule, de zozotement, de délire et de charisme.
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Tamanoir
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Dim 24 Sep - 22:34


Event

avec Guillotine,
Hibou,
La môme fantôme,
et Cheshire.



Qu’importe les fêtes, qu’importe le nombre, il y avait toujours eux et les autres. Eux, l’un avec l’autre. Eux, elle dans lui. Son visage formant un puzzle au souffle chaud avec son cou. Ses mains dans son dos, les siennes sur ses hanches. Et qu’importe la musique, le slow. Toujours le slow, les murmures au creux de son oreille et son rire chantant qui l’illuminait tout entier. C’était toujours Fange et Quenotte, sous les regards comme des projecteurs. Puis la musique avait fini par s’arrêter, il lui avait dit « je reviens » et s’était dirigé dans le fond de la salle, la peau un peu moite, la chemise attachée sur ses hanches, en débardeur, toujours, et jean, toujours, sur ses grolls de merde au cuir usé. Il s’était pas fait beau pour les loirs – des sauteries, y’en avait toujours une pelleté. Mais pour une fois Fange devait bien avouer que ça avait de la gueule. Ballons, serpentins, cocktails étranges peut-être un peu alcoolisés. Il croisa du regard Charogne sur sa route, manqua de lui faire un fuck puis se retint, se contentant de l’ignorer royalement.

Le Borgne lui tendit un verre – fidèle garçon à la tête explosée, avec ses cicatrices comme des taillades encore purulentes et le dégoût qu’il inspirait aux filles. Le morveux de 12 piges lui collait toujours aux basques ce qui, dans ce cas précis, n’était pas pour lui déplaire.

Puis Guillotine apparut dans son champ de vision et Fange eut un rien de salut militaire.

« Yo Lieutenant. On se détend ce soir ok ? Pas de baston. »

Son rictus mordait sa pensée interne, cet espèce de conseil à la con qu’il voulait sans doute se donner. Les meilleures soirées par ici ne finissaient jamais sans une bagarre, généralement causée par la rencontre d’un coude malencontreux dans les côtes du mauvais chat – en tout cas, c’était l’excuse qu’il donnait volontiers.

Mais à voir sa sœur sur sa piste, loin, il sentit le cordon le tirer agréablement. Ce lien qui les unissait plus encore quand quelques mètres essayaient de les torturer. Il plongea le nez dans son gobelet, le lapa, grimaça face à un jus de pomme tiède plutôt classique. Et grimpa sur une table sans autre sommation.

Toujours perché le chat, toujours à l’affût.
Toujours avec son instinct.

Spoiler:




Arès


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personnage : Géorgien emplit de TOCs et phobies. Jambe cassée, accro a la nicotine, violent. Ancien soldat de pacotille, il avait le crane rasé, mais ne rase désormais plus que les cotés de ses cheveux. Excellent en Histoire. Supposément intelligent. Avait une milice d’éclopés maintenant dispersée.
Ne touchez pas son cou.

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Arès
Lun 25 Sep - 12:22
Avant la fête, au nom de tout mes canidés galeux, j’avais donné deux boites d’olives, une bouteille d’un alcool coupé au jus de fruit, une demi miche de pain épaisse ainsi que trois paquet de cigarettes. Faut dire qu’on avait été vraiment généreux sur nos réserves mais ça fait plaisir a tout le monde, y compris moi même. C’est l’occasion de sortir en bande, bottes militaires et habillé de propre. Ah qu’ils ont fière allure mes galeux en groupe ! Ils ont la tête haute, alors que je les avais trouvés baissant les yeux.

Pour ce soir, j’ai dégotté un tee shirt rouge vif traversé d’un slogan noir. Je suis moins flamboyant que mes compères rats avec leurs crêtes iroquoises de teintes vives mais mon rouge attire quand même assez l’oeil pour être décemment rat. Je cherche Petit Chien d’un coup d’oeil dans la foule commençant a s’amasser. Il avait tenu a venir avec ses Cygnes, ce qui se respecte mais impossible de réussir a mettre la main sur mon bras gauche (le poste de bras droit étant déjà occupé).

Le Petit, fidèle au poste, me rassure : on finira bien par le retrouver plus tard. Un Fange passe, de bonne humeur. Je l’ai pas vu venir notre chef a la sacré tignasse. Il me fait un salut de circonstance, que je lui rend, droit comme un i, la tête haute et les talons serrés. Je sais plus tellement si je fais ça pour le spectacle ou que je crois vraiment que tout ça ait un sens. Au final peut importe. J’ai un rictus a sa remarque, le genre de truc un peu vicieux qui est pas vraiment un sourire, mais qui peut indiquer une joie mauvaise. Lui, me dire d’être tranquille ? Je mise ma main droite qu’il se bastonne avant moi.

- Pas d’problème chef. Ce sera comme tu veux

Moi je suis un mec vraiment cool de toute façon. Je dis oui au chef, je me sers une boisson et je me met en quête de quelques volontaires pour une partie de cartes. De préférence avec des gamins qu’on des trucs a miser. Pas que l’art Loir m’intéresse pas mais j’ai d’autres priorités dans ma vie. Et de toute façon je suis pas un excellent danseur.

resume:

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Lun 25 Sep - 18:38

La fête des loirs

Dès le matin, tu as entrepris de dessiner sur les murs du dortoir qui se sont parés de couleurs chatoyantes au fil des heures. L'idée de cette fête t'enchantais vraiment. Et ce qui tu aimais encore plus, c'est que ça soit les Loirs qui l'organise Puis il y a eu les cerfs qui sont arrivés, de la musique, des boissons. Il y avait un peu trop de gens pour toi mais tu as réussi à t’habituer. Il y en a un qui t’as bien fait rire, c’est Raspoutine, qui passait d’une personne à l’autre en gesticulant. Tu le trouves amusant.


Puis tu as en eu marre de décorer, tu es partie danser. Tu te trémoussais toute seule au milieu de la piste mais tu t’amusais comme une folle. De toute façon, les gens ça sert pas à grand chose dans ce cas là. T’évitais juste de regarder les chanteurs. T’es un peu jalouse de leur voix. T’aimerais bien faire ça aussi mais c’est pas possible. Alors tu fais comme si ils existaient pas, et tu danses. Mais à un moment, t’avais envie de ne plus danser, de faire autre chose. Tu t’approches des boissons. Il y en a beaucoup et tu ne sais pas la quelle goûter. Tu fermes les yeux et tu fais plouf-plouf pour te décider. Finalement, la mixture que tu as choisie à beau être verdâtre, elle sent bon. Après l’avoir observée un bon moment et t'être baladée avec, tu bois. C’était peut-être une mauvaise idée parce que tu trouves ça pas bon du tout. Un peu trop piquant et amère à ton goût. Tu fronces le nez et ne peut t’empêcher de recracher tout ce qui se trouve dans ta bouche. Malheureusement, c'est celui à côté de toi qui s'est tout pris dans la figure et cette personne s'avère être... Fange. Tu recules, instinctivement, parce que la dernière fois que tu t'es retrouvée à te battre avec un rat, ça t'a laissé un mauvais souvenir. Ton visage se décompose et tu commences à avoir peur, parce que le chef des rats est bien plus grand que toi. Tu secoues la tête de gauche à droite, tu trébuches dans ta robe et tu tombes sur les fesses.



Spoiler:

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Mer 27 Sep - 16:51
Spoiler:

La Fête des Loirs
Hibou n’aimait pas vraiment quand il y avait du monde dans son dortoir. N’importe qui pouvait trouver sa cachette et voler ses trésors désormais. Et puis tout ce bruit, ces couleurs et ces grands, ça le terrifiait… Pourtant, il avait aidé à la décoration, créant lui aussi de nombreuses guirlandes qu’il avait laissé aux mains des plus grands afin qu’ils les attachent. Il avait peint sur les murs, laissant des tâches sur le sol mais surtout sur sa figures et ses vêtements. Il n’avait même pas eu le temps d’aller se débarbouiller qu’une foule d’enfants était déjà entrain d’entrer dans le dortoir. Hibou était donc parti se réfugier dans son lit, le visage et les vêtements parsemés de tâches de peintures, toutes plus différentes les unes que les autres mais qui témoignaient du côté artistique du Loirs. Toutes ces couleurs donnaient au moins un côté festif aux tissus blancs qui recouvraient le frêle corps de Hibou. Ce dernier tenait fermement Hop dans ses bras, observant les quelques personnes de présentes danser ou tout simplement discuter et en écoutant d’une oreille distraite la musique qui emplissait la pièce. De loin, il vit Hypnos et bien qu’il était réticent à abandonner son lit, il décida tout de même d’aller le voir, laissant son lapin en peluche surveiller les trésors.

- Hypnos ! L’appela-t-il, même si la musique couvrait le son de sa voix.

Il se faufila parmi la foule et trébucha à cause de il ne savait quoi. Ses mains s’agrippèrent au pantalon de quelqu’un et c’est un relevant la tête qu’il vit sur qui il était tombé, Guillotine. Il se releva rapidement avant de bégayer :

- Par… pardon… gli… glissé…

Est-ce que le rat l’avait seulement entendu ? Avec toute cette musique, il en doutait.


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Mer 27 Sep - 20:08


La Fête des Loirs

« L'important c'est que la fête, elle, continue ~ »


♪ Et un, et deux, et trois. ♪
♪ Le chat a la tête en bas. ♪
♪ Et quatre, et cinq, et six. ♪
♪ Il observe danser la piste. ♪

Du haut de sa charpente, ombre parmi les ombres, elle observe le monde en silence de ses grands yeux miroitants. Les chants s'élèvent et les joies s'animent dans une folle ribambelle d'enfants impatients, s'agitant en tous sens dans une petite mer de visages candides. Le sourire toujours là, au coins de ses lèvres délicates et roses, elle laisse couler le monde autour d'elle sans en perdre un miette, restant en retrait pour l'instant, profitant du spectacle.

Et tout autour tant de choses se mêlent et s'intriquent.
Elle reconnait Pieds-nus, plus loin, toujours accompagné de son petit Opaline. Ailleurs, c'est Charogne, pauvre effluve d'adulte perdue dans l'océan agité que forment les enfants. Et puis Raspoutine, bien sûr, éructant, gesticulant, enfant dans un corps d'adulte débordant de vie. Quenotte, isolée, Quenotte silencieuse qui observe elle aussi. Avant qu'un autre n'arrive pour éclabousser le tableau. Comme... Une tâche, oui. Et Fange et Guillotine. Salut militaire enfantin et serment de calme avec son lieutenant avant de se séparer. Qu'importe que le danger soit de la partie ou non, l'autre félin prend de la hauteur et observe les alentours depuis une table. Il semblerait que les chats aient tous les mêmes instincts après tout... Et Petit-Chien, et Bougie, et Brèche, et tant d'autres et tant d'autres. Présents tous ce soir pour la fête organisée. Quelle doux rassemblement, quelle tendre ingénuité.


Et puis, ça attire son attention. C'est comme un jeu de trouver ce qui cloche dans le tableau. Anticiper, analyser, théoriser et déduire. Où tout cela va commencer ? La première pierre sera-t-elle lancée ? Ce n'est pas la question. Il s'agit simplement de profiter du spectacle. Et lorsque ça gicle comme un geyser, il faut que ça tombe sur le Chat parmi les Rats. Cocasse... Le son lui fait dresser l'oreille et tourner le regard vers la provenance. Pratiquement au même moment, un peu plus loin, il faut que ce soit son lieutenant qui se fasse basculer par un autre Loirs apeuré. Serait-ce donc la Maison elle même qui organisa ce concours de circonstance ? Les deux petits Loirs reculent maladroitement, la peur se lisant dans leurs regards brillants et luisants.
Curieuse, Cheshire se penche vers la scène en dessous pour en observer davantage. Essayant de capter de ses yeux comme deux trous noirs les souvenirs qui émaneront de cette rencontre... fortuite. Un sourire aux coins des lèvres, elle quitte légèrement les ombres et assiste donc, spectatrice silencieuse, à la scène qui se joue sous sa poutre poussiéreuse.
Elle n'intervient pas, nullement. Ce n'est pas son rôle... Elle n'est là que pour recueillir et retranscrire, toujours et à jamais. Élément neutre, simple instrument, pendant un instant son attention est captée. Elle ne savait pas vraiment, en venant ce soir, quoi attendre de cette fête qu'organisaient les Loirs. Mais avant même de venir, il y avait bien une chose dont elle était certaine.

Elle ne s’ennuierai pas.

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Résumé:

La Maison


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Mer 27 Sep - 22:29





Event 1 - La Fête des Loirs


La soirée débutait pourtant bien.

Ils dansaient les enfants, ils chantaient et se heurtaient sur la piste, parfois à escient ou sans vraiment le vouloir. On discutait tout autour du buffet, l'alcool et la fumée coulaient à flot entre les mains fébriles et les lèvres poisseuses. On a vu deux silhouettes noiraudes s'enlacer pour un slow, des princesses envieuses chercher en toute dignité un secours roturier, des maladroits de tous les bords se déverser partout, victimes des trébuchements, des mixtures singulières, des isolés qui rôdent en lisière du chaos, se pensant bien au-dessus de cet magma de membres, oui monsieur, oui madame, de cette agitation juvénile pleine de heurts et d'odeurs. Les rejetés du grand bouillon charnel, que pourtant cette écume collante de mains tente d'attirer à elle.

Les boucs s'en prennent aux charognes indifférentes pour leur tirer quelques rictus amers, les enfants abandonnent leur doudou pour braver toute cette foule ou l'entraînent avec eux dans les remous de musique, les soldats juvéniles se préparent au combat, et aux angoisses des uns se mêle aussi l'émerveillement et le bonheur des autres, les collisions entraînent de bien curieuses rencontres...

La violence est déjà dans l'air, volatile, déjà dans quelques crânes ou sur quelques babines, mais la fête ne fait que commencer. Les grands moments de la soirée ne sont pas encore venu. On prend son temps pour que les évènements restent dans les mémoires. A se faire beau, à caqueter sur la piste, à défaillir de rire, de gêne. On festoie presque avec tendresse malgré le bruit qu'il fait, et aux plus électrisés se mêlent des languissants à la paupière pesante et aux mains indolentes, peaufinant leurs postures, jouant les observateurs. C'est aussi bien l'occasion de se montrer que de s'oublier. On travaille à son ivresse, on s'abandonne aux hésitations adolescentes, on est là pour se laisser aller à un flou artistique. Mais c'est là un des intérêts à ce grouillement féroce, précipiter des êtres qui jamais ne se croisent ni ne s'adressent de mots les uns contre les autres.

Alors oui, dans toute sa fraîcheur, toute sa vigueur, la soirée semblait bien prometteuse.

Jusqu'à ce que la lumière s'éteigne.

Guirlandes et ampoules flétries d'un coup, happées par les ténèbres. Chant des enceintes, grésillements des fusibles... renvoyés au néant. La feutrine du silence étouffe les bruits rassurants de la technologie. Un véritable flash d'obscurité, ne laissant sur la rétine que la phosphorescence des étoiles en plastiques.

Et aux oreilles, les cris incrédules, les hurlements de douleur- quand sans se se voir, on se bouscule et on se roule dessus. Quand on tombe au milieu d'un pas de danse, qu'on est pris d'un vertige, de ne soudain plus y voir, de tanguer sur ses pieds, de sentir alentour des membres moites, tout à coup bien trop nombreux et bien trop proches.

Les plus réactifs allument déjà briquets et allumettes, mais à savoir toute la Maison plongée dans les ténèbres, la peur se noue aux entrailles de plus d'un des enfants.
Car comme chacun le sait, au sein de la Rouge, on est jamais bien certain qu'aucun monstre ne se cache à la faveur des ombres...







Spoiler:

Tamanoir


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Mer 27 Sep - 22:47


Event

avec Guillotine,
Hibou,
La môme fantôme,
et Cheshire.


Il n'a pas remarqué le chat agile qui espionne au plafond. Il observe seulement la silhouette de sa soeur bien plus loin, qui vit librement et lui apparaît comme une lumière plus vive dans ce néant de visages indistincts.

Puis la boisson tombe sur lui. Éclabousse son entrejambe comme ses cuisses en lui arrachant un cri rauque, surpris. Croyant à un mauvais coup, Fange relève la tête le poing serré. Quand Le Borgne s'émeut presque de la salissure et file dans son coin pour aller lui chercher des serviettes.

Il ne le reverra plus de la soirée. Et ce qui sauve le visage pâle et blond, effrayé, de la môme fantôme, c'est la coupure de courant.

Fange n'a le temps que d'une insulte, comprenant qu'à ses côtés Guillotine est aux prises avec un autre incident - putain c'est la soirée des manchots ce soir ou quoi ? - que le noir les avale tous.

Entièrement.

Quelques bougies en forme de loirs éclairent pourtant des bribes de visage comme les pièces décharnées d'un puzzle d'enfance. Ils ont peur et ils crient, les plus petits chouinent.

« Quenotte ! » Gueule sa voix mais impossible qu’elle l’entende. « Fermez la putain FERMEZ LA ! C’est les plombs c’est tout quelle merde… » A la Môme fantôme « Toi tu bouges pas. » Puis à Hibou. « Et toi non plus. Lieutenant t'as un briquet ? »

Lui non. Le sien avait un papillon dessus. Quenotte le lui a piqué.

Et la table tremble, bousculée par un poids. L’obligeant à descendre, encore trempé.

« Restez où vous êtes on est nombreux et si on renverse les bougies ça peut foutre le feu bande de flottes. »

Pour une fois qu’il réfléchit, mieux vaut l’écouter.

Spoiler:




Arès


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Arès
Jeu 28 Sep - 7:16
Donc, je disais, je cherchais des volontaires pour jouer aux cartes. Que je ne trouve pas, tout le monde semble être agité ce soir, difficile de trouver quelqu’un qui est ni en train de jacqueter, ni en train de se trémousser, ni en train de s’en mettre plein le bide. J’allais proposer a Fange et un de ma petite bande en désespoir de cause. Sauf que le sort décide autrement, le sort trouve plus amusant sans doute qu’un môme idiot, couvert de taches de peintures et lui même d’une propreté douteuse s’agrippe a moi. Du mouvement pas tres loin m’indique que Fange est en proie au même phénomène. Les Loirs nous attaquent, ils nous tombent dessus comme des pigeons débiles. En fait ce serait stupide de lancer un ultimatum pendant ce genre de fête, mais j’ai du mal a croire a ce que simultanément, deux Loirs lambda viennent jouer les kamikazes sur deux rats gradés.

Je repousse le petit de ma botte, pas trop fort, mais assez pour lui signifier qu’on est probablement pas du même monde. J’entends rien a ce qu’il baragouine et je m’en tape, je veux juste que ça décampe, parce que entre toutes les choses dont j’ai viscéralement horreur de façon incontrôlable c’est bien la crasse humaine. Hors de question que je le touche. Il a compris qu’il n’est rien face a moi, moi je suis un prédateur et lui la plus fragile des proies. Et la tout s’éteint.

Le noir est profond mais les bruits sont nombreux, forts, paniqués. Quelqu’un me bouscule, pour de bon cette fois. Les affolés deviennent des dangers public. Je jure en russe, parce que ça sort mieux comme ça et la voix de Fange apparait à coté de moi, sans doute guidé par mon exclamation. Il est auréolé de taches de lumières des petites bougies et briquets qui ont commencé à s’allumer derrière. J’ai envie de chercher mes hommes, voir comment ils vont et les rassurer, mais ici tout n’est que néant.

Je me sens étrangement calme.

Comme si mon cerveau faisait une pression énorme sur mes nerfs pour conserver ma raison et mon sang froid. Je remet au chef mon briquet, un truc gris, neutre en métal. Je ne discute pas, je réfléchis. A priori ça sera impossible de réunir mes galeux mais si je pouvais en avoir au moins un a portée de main ce serait un bon début. A défaut va falloir que je compose avec Fange et deux loirs idiots, c’est pas la meilleure équipe possible mais ce que j’ai de mieux sous la main.

- Ils sont trop agités pour vraiment écouter, chef. Par contre nous, ce serait bien qu’on arrive a se mettre dans un coin plus dégagé sinon au moindre mouvement de foule on se fait piétiner

[spoiler]Alors il pousse Hibou avec sa botte, puis lorsque les lumières s éteignent on le pousse encore, il jure, il file son briquet a Fange et recommande d aller se placer ailleurs[/color]
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Jeu 28 Sep - 18:54
Tu trembles, t'attends ta sentence. Mais la lumière te sauve. Ça va t’éviter des coups. T’as pas vraiment peur du noir, tu es même plutôt à l’aise dans l’obscurité. Fange te dit de ne pas bouger, mais toi tu n’en à que faire. Tu vas pas rester ici à attendre les ennuis. Enfin… Tu projetais de partir mais quand Fange semble prendre les choses en main, tu renonces à t’enfuir et décide même de le suivre. Qu’est-ce que tu peux être inconsciente parfois ! Mais ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée. Surtout qu’un autre type est arrivé, un autre Rat. Et ce qu’il énonce ne semble pas une si mauvaise idée. Alors tu te faufiles, tu les suis au bruit de leurs pas. Même si tu les frôles à certains moments, tu ne penses pas qu’ils s’en rendront compte vu le bazar autour et le noir qui empêche toute vision, malgré les faibles bougies qui tentent désespérément d’apporter quelques lueurs au dortoir des Loirs.

Spoiler:

Spoiler:

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Sam 30 Sep - 17:11
Spoiler:

La Fête des Loirs
Guillotine état grand et effrayant, un peu comme tous les rats en fait. Pourtant, il ne daigna même pas poser les yeux sur lui, au plus grand bonheur de Hibou. Le jeune homme se contenta de le pousser à l’aide de son pied, comme si le Loir ne valait même pas la peine qu’on le touche et passa à autre chose. Perdant équilibre, l’albinos tomba lourdement au sol mais se relèva presque aussitôt afin de vite déguerpir, mais il eut à peine le temps de repérer son lit que tout devint noir. La peur commença doucement à s’immiscer à l’intérieur de Hibou, l’empêchant d’effectuer le moindre mouvement. Si c’était une blague, elle n’était pas drôle, vraiment pas… Des cris fusaient de tous les côtés, tous cherchant un moyen de partir d’ici ou de faire revenir la lumière. On ne distinguait absolument plus rien, si ce n'était les ombres des quelques enfants qui couraient dans tous les sens. Quelqu’un marcha sur le pied de Hibou, un autre le bouscula, ce qui sembla le réveiller un peu. Il plaça ses mains devant lui, marchant maladroitement au milieu de ce capharnaüm. Lui aussi se cogna dans les gens et écrasa des pieds et des mains, il tomba encore mais se releva, le corps tout tremblotant, s’il ne trouvait pas une cachette maintenant, il allait se mettre à pleurer. Au bout de ce qui lui sembla une éternité, il réussit à retrouver son lit et aussitôt, il se cacha en dessous de se dernier. Il respirait avec difficulté et soudain, il explosa en sanglot. Il détestait cette fête.

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Sam 30 Sep - 19:29


La Fête des Loirs

« Et l'obscurité fut »


Ça tombe d'un seul coup. Comme un linceul de ténèbres, un voile obscure qui étend ses pans sur l'entièreté de l'espace. En une fraction de seconde, le monde disparaît aux yeux des hommes. Tout est de noir, tout est d'obscurité. Les ombres envahissent la pièces et se rependent entre les jambes flageolantes et les regards inquiets, caquetants des dents et caressant de leurs griffes froides les nuques et les chevelures salles. Et aussitôt le doute laisse place à la peur, qui laisse place à la panique. Dans l'océan d'encre noire qui s'écoule de chaque murs, c'est une soudain une myriade de hurlement stridents qui s'élèvent. Hurlement perçant, cris déchirant vibrant de crainte infondée, la cohue des mimes bats et pulse dans le noire avec la violence que seule la peur peut prodiguer. On se bouscule, on se piétine dans le bains d'ombre inattendue, oubliant que ces ombres étaient aussi nos amis, nos camarades et nos familles. Il n'y a plus de visage quand les ténèbres prennent le monde, plus de réconfort, plus de repos : rien qu'un balais violent de cris, de larme et de coups.
Et quelle beauté, quelle splendeur ! Si le chat haussa d'abord un sourcil lorsque la lumière déchut, c'est un large sourire d'extase qui s'afficha entre les poutre alors qu'autour d'elle, la symphonie résonnait de toute sa fureur. Et pourtant ce n'était rien, rien qu'un avant gout, rien qu'une mise en jambe. Rien que le début de la soirée, elle en était persuadée. La violence est d'aussi courte durée qu'elle fut surprenante car rapidement des lampions s'allument dans le noirs, faibles lucioles fragiles tentant de disperser les ténèbres, de ramener à la raison. Petite lueurs dansantes en des constellations de flammèches si adorables à observer, qui luisent et se reflètent dans ses grands yeux miroitant. Que le spectacle fut beau. Au menuet des ombres s'ajoutaient la cantonade des bougies, les deux parties dansant, combattant l'un contre l'autre, ignorant qu'elles faisaient toutes parties de la même symphonies, le même ballet féerique.

Et le tonnerre résonne alors. Rauque, puissant et grave. Il vibre dans la pièce et fait taire les chœurs enfantins. Quelle dommage... Enfin, peu importait. Raspoutine, cet adorable bouc avait toujours le don de s'attirer l'attention. Cheshire, du haut de sa charpente, tourna son regard vers le barbu illuminé - dans tous les sens du terme - lorsqu'il prononça son discours afin de calmer les humeurs et les esprits. Elle n'eut pour toute réaction qu'un léger sourire en coins avant d'hausser les épaules. S'il fallait rester calme... Soit ! Elle nota toutefois qu'il adressa quelques recommandation aux deux rats juste sous elle : c'était plutôt arrangeant.
Les yeux clos dans le noir, Cheshire souriante, Cheshire frétillante, prend les bandelettes entre ses doigts graciles. A la façon d'un acrobate, la féline créature tend le tissus solide, puis se laisse pendre tête dans le vide, sa chevelure venant caresser délicatement les ténèbres et les fumerolles. Ondulant, ondoyant, elle glisse entre les ombres des poutres poussiéreuses et son corps, frêle poupée invisible, vient se pendre à la charpente et bascule dans le vide. Lentement, dansant presque entre le sol et le plafond, le chat continue de tournoyer doucement, de s'attirer vers le sol en quittant la nuée. Cheshire descend, Cheshire change de plan, d'horizon ou de monde.

Il faut encore se joindre à la foule des âmes pour voir le spectacle au cœur de sa chair et en soutirer le suc le plus alléchant.

Son pied nu, tout juste couvert de quelques bandages, vient frôler une surface : une table occupée plutôt par un autre chat. Elle s'installe calmement à son rebord, remettant en place sa capuche pourpre, posant ses coudes sur ses cuisses avant d'observer le reste de la salle d'un nouveau point de vu. Puis son regard se pose sur les deux rats dos à elle. Elle reconnait Fange, leur chef, comment oublier sa tignasse ? Son lieutenant, Guillotine est avec lui. Elle croise aussi le regard de la Môme Fantôme qui les suit et lui adresse un sourire tranquille, teinté de narquoiserie, ses yeux brillant légèrement aux reflets des bougies. Elle reporte son attention sur le reste de la pièce, ses pupilles dilatées déjà habitués à l'obscurité de la charpente voguant de droite à gauche, comme à l’affût de quelque chose. Son instinct lui soufflait que la soirée ne faisait que commencer...
Son sourire s'élargit légèrement alors d'un amusement subtile tandis qu'un petit rire cristallin s'échappa d'entre ses lèvres roses. Puis ce furent quelques mots portées comme un souffle, un murmure tranquille toutefois audible : "Et bien, il semblerait que la soirée s'annonce plutôt mouvementée." Elle reporte son regard sur les deux Rats et la petite Loirs, son sourire s'élargissant légèrement : "Cela fera une belle histoire à raconter à l'avenir ! Pour peu que la Rouge continue de l'étoffer de quelques détails." Après quoi, son sourire s'estompe légèrement tandis qu'elle penche son visage sur le côté, affichant concerné. "Par ailleurs, ce petit Rat là a raison.." dit elle en pointant Guillotine du doigt, lui lançant un regard curieux. "Bien que notre grand Cerf Barbue ait, cahin-caha, réussit à calmer les émois, la tension est toujours palpable ici. Un simple incident et pouf ! C'est la débandade !" Ajouta-t-elle avec un mouvement de ses mains mimant comme une explosion, lâchant un nouveau petit rire qu'elle réprima rapidement, reprenant son sérieux et son sourire sans ambiguïté qu'elle adressa à ces compagnons : "Nous devrions nous éloigner du cœur bouillonnant avant de nous faire écraser comme des insectes par ses spasmes colossaux. Il faut avouer que ce serait une triste fin pour cette soirée..."

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Résumé:

La Maison


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La Rouge
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La Maison
Sam 30 Sep - 22:59





Event 1 - La Fête des Loirs


La coupure a eu le temps de vous terrifier, le peu de temps qu’elle a pu durer car au bout de cinq minutes, peut-être sept, le générateur de secours se met en marche et illumine vos visages apeurés d’une étrange lumière jaunâtre. Les ampoules, ce soir, ne pourront pas faire mieux et le frisson qui vous accable vous laisse sans doute présager une étrange suite des évènements.

Comme vous avez raison.

Surgit du couloir où Charogne, dans toute sa splendeur d’adulte responsable, vient de s’engouffrer, deux silhouettes surgissent. Un, pré-adolescent, brun et chiffonné, l’autre plus jeune, blonde et larmoyante de morve mal essuyée. Elle chiale tant et si bien que le garçon qui l’accompagne, un Cerf du nom de Frangipane, ne sait que faire pour l’aider mais son regard bleu s’éclaire à la vue de la professeure qu’il connait bien :

« Madame ! » Puis un froncement de sourcils. « C’est vous qui étiez de garde à cette fête déplorable ? » Oui, Frangipane, en plus de sentir cette saveur d’amande amère et de porter, toujours sur sa tête, la couronne du jour de l’an de son arrivée, parle extrêmement bien. « Retournez à la salle, madame ! Il y a fort affaire ! Fleur… »
« Lui !!!! » S’écrie soudain la petite d’une voix hystérique, avant de recommencer à pleurer.

De la salle, vous avez pu entendre ce cri, simple mirage pour les plus éloignés. Et déjà Frangipane entre, sans plus attendre, cherchant Richter, avant de se rabattre sur Raspoutine à proximité.

« Il y a urgence ! » Il lève la main de la petite, tremblante. Et annonce. « Elle a vu quelque chose ! »
« Lui lui… » Balbutie Fleur sans pouvoir s’en empêcher. Elle sent un peu la pisse, la florale. Et pour cause, du haut de ses sept ans, et du moignon qui pend à la place de son bras droit, elle n’a pu que se soulager face à la chose informe qui s’est approchée. Ce lui mystérieux qui attire votre attention.

« L’a voulu mettre ses doigts dans sa bouche ! »
« Quoi ? »
« Comment ?! »
« C’est quoi ce putain de bordel ?! »
« Qu’est ce qu’elle raconte ?! »
« IL s’est approché, tout blanc. Il a voulu prendre ma… »

Elle cherche le mot, se tourne. Voit la blanche et noire, près de la porte et la pointe du doigts.

« Quoi ? Quenotte ? »
« Quenotte ! »

Alors quelqu’un comprend, dans l’assistance.

« Ça a voulu lui voler ses putains de dents ! »
« Qu’est ce que c’est ? »
« La Grande Rouge ?! »
« Un monstre ?! »
« Que fait-on ?! »

Des groupes les plus éloignés, la parole vous est reprise par les murmures des gamins qui font écho. Si vous ne voyez pas l’enfant, vous savez ce qui se passe. Et Fange, ainsi alerté, s’avance, les poings serrés.

« Quelque chose a essayé d’attaque la gamine ! »
« Putain de merde… » Jure une voix douce, presque rêveuse.
« On doit le retrouver. »

C’est peut-être la surprise qui vous cueille, ou l’incompréhension. Aussitôt le chef des Rats affirme.

« Vous, rentrez dans vos dortoirs, mais nous, nous allons à la chasse. On peut pas laisser un fondu arracher les dents des gosses. »
« C’est pas un d’entre nous… » Murmure Fleur, lui donnant raison. « C’était tout blanc… c’était comme une ampoule. »

Encore un produit de l’Envers, songe Fange, avant de se tourner vers sa sœur.

Pour l’instant, vous êtes presque entremêlés, avant que le chef désigne, tour à tour.

« Lieutenant et moi, nous prenons le couloir de gauche. Hibou ! » Où est passé le gosse qui était avec eux. « Hibou et la môme, vous allez rattraper vos conneries. Cheshire, t’es volontaire ! »

Puis son doigt se tourne vers le reste.

« Raspoutine, tu prends ceux qui te sont proches là, Princesse, Brèche, Bougie aussi, t’en es. Charogne. » Hors de question de l’appeler madame. « Suivez les avec la gosse. Frangipane ? »
« Je ne reçois d’ordres que de mon chef… »
« Alors va te faire foutre. Quenotte. » L’appel est presque tendre. « Prends le reste de la troupe autour de toi, Tâche, Hypnos, Pieds-Nus aussi ouais t’en es, avec Petit Chien. » Reniflement. « Vous allez tous donner un coup de main et je VEUX RIEN ENTENDRE PUTAIN PAS UN MOT DE PLUS. On doit retrouver cette merde. On va lui faire payer le prix. »

Il n’y a pas de fête sans baston après tout. Et déjà Fange fait signe à Lieutenant de le suivre, comme aux autres, embrayant son annonce par un premier pas salvateur.

Que les autres aillent se pieuter, que personne ne fasse chier. La chasse ainsi commence.







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Arès


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personnage : Géorgien emplit de TOCs et phobies. Jambe cassée, accro a la nicotine, violent. Ancien soldat de pacotille, il avait le crane rasé, mais ne rase désormais plus que les cotés de ses cheveux. Excellent en Histoire. Supposément intelligent. Avait une milice d’éclopés maintenant dispersée.
Ne touchez pas son cou.

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Arès
Lun 2 Oct - 12:47
Les Chefs font beaucoup de bordel mais ça aide. Moi je sais quoi faire quand même c’est bon, mais j’comprend que certains aient besoin qu’on leur gueule dessus. Puis encore de l’action, une gamine ultra cheloue qui doit même pas se rendre compte a quel point son spectacle est plus pathétique que flippant tombe littéralement du plafond ? Apres ça on a de nouveau le droit a la lumière, mais sale, jaune, pisseuse comme si les lampes aussi voulaient participer au film d’horreur. Parce que ca suffisait pas déjà que les élèves jouent a « qui a le plus l’air d’un cannibale démoniaque ? ». Fallait en plus que l’éclairage s’y mette et - ah oui j’oubliais- un monstre ?? Un foutu monstre de mes deux. Qu’est ce qu’on fait encore ici, dans la seule Maison de ce pays ou t’as des trucs imaginaires qui bouffent les bras des petites filles.

Et puis Fange, ce glorieux Fange qui fait des connexions neurones dans des sens que je n’imaginais même pas humainement possibles, nous sort COMME SI C’ETAIT LA CHOSE LA PLUS NORMALE A FAIRE, d’aller allègrement faire la chasse au monstre. Il se croit dans la Belle et la Bête ? Mec ca sert a rien ta bestiole elle vit sans doute dans l’Envers et elle peut surement y retourner QUAND ELLE VEUT et si elle ne l’a pas fait c’est sans doute qu’elle a encore bien envie de boulotter des gens.

N’importe quoi. Et le pire dans tout ça, c’est sans doute moi qui suit comme si j’avais aucune personnalité, sire la crasse dans les couloirs. Avec deux loirs attardés et une espèce de folle furieuse.

Si je meurs aujourd’hui je voudrais qu’on lègue mes sweat a Quenotte, mes cigarettes a Acide, mes godasses a Fange, mon cutter - que j ai sorti on ne sait jamais- a Le Petit et tout le reste a Petit Chien (si tant est qu il reste des choses).

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Mar 3 Oct - 18:17
Ça te fait quand même un peu flipper toute cette histoire. Un monstre bouffeur de dents ? Mais c’est quoi ç’truc encore ? T’as pas envie d’affronter la chose, parce que tu tiens à tes petites dents toi ! Mais si vous ne faites rien, qui est-ce qui s’en occupera ? Et si ça peut te permettre de racheter ta maladresse, pourquoi pas ! Alors quand Fange te désigne, tu te redresses bien droite, comme un gentil petit soldat de plomb et te rapproches de Fange qui a déjà été rejoint par Guillotine. Mais quelque chose te chiffone. Faudrait que tu communiques tes doutes aux autres. Tu sors un bout de papier et un crayon de ta robe à poche et griffonnes quelques lettres dessus puis le tends bien haut dans les airs de façon à ce que tout ceux de ton groupe regroupés autour de Fange puisse le voir. Dessus, tu as écrit de ta petite main mal habile : « Et on cherche quoi précisément ? On fait quoi quand on trouve le truc ? »

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Mar 3 Oct - 22:35
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La Fête des Loirs
Alors que Hibou était toujours entrain de sangloter, caché sous le lit, une lueur apparue. C’était quelque chose de léger mais le garçon pouvait voir que tout le monde semblait plus ou moins se calmer. L’atmosphère était toujours aussi effrayante mais Hibou avait l’impression que cette flamme pouvait faire s’éloigner les monstres. Soudain, la lampe-torche qu'il avait trouvé quelques jours plus tôt, lui revint en mémoire. D’un coup de manche, il essuya les quelques larmes qui perlaient encore sous ses yeux et renifla un bon coup avant de partir à la recherche de la fameuse source de lumière. Il n’y avait que lui qui pouvait se retrouver dans tout se désordre et il ne mit que quelques minutes pour mettre la main sur ce qu’il cherchait. Une énorme lampe-torche argentée, un peu trop lourde pour lui mais qui avait l’avantage de produire une lumière assez forte. Il essaya de l’allumer et un vif éclair apparu de sous le lit avant de disparaître presque aussitôt. Puis, c’est un Hibou légèrement désorienté qui sortit de sous le lit. La terreur était toujours présente au fond de lui mais avec cette lampe-torche, il savait qu’il n’avait rien à craindre…
L’albinos entendit son prénom dans la bouche de Fange, mieux valait rappliquer alors. Il se dépêcha, tenant la lampe-torche à deux mains avant de la brandir fièrement en direction des deux Rats :

- Lumière ! s’exclama-t-il.

Cependant, elle était trop lourde pour lui et il savait qu’il ne pourrait pas la tenir bien longtemps. Il l’a tendit donc à Fange, c’était lui le chef après tout. Pourtant, Hibou n’était pas bien sûr de ce qui se passait. Toute cette agitation et cette peur l’avaient empêché d’entendre les enfants, de comprendre pourquoi il se retrouvait dans un groupe et surtout, ce que Fange entendait par « cette merde »… Ce dont il était certain, c’est que cette nuit serait longue, effrayante et sûrement dangereuse.


La Maison


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Mer 4 Oct - 21:11





Event 1 - La Fête des Loirs


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Ils sont dans la semi pénombre feutrée tant d'échappés transpirants. Suintant crainte et terreur par tous les ports. Dans l’obscurité, cela pulse et cela frétille, frémit ‘une envie hasardeuse de chair et d’innocence déchiquetée.

La petite troupe s’aventure dans les tréfonds du couloir et déjà c’est presque tout à fait un autre monde. Le bruit s’étouffe, s’étrangle au loin et la salle s’efface d’un rien, déjà évanescente dans son existence calfeutrée. Il y a eux et le monde, La Maison et ses explorateurs. Tout autour d’eux, elle fait comme un cocon fébrile, une paire de bras maternels quoique devenus étrangers s’abat sur leurs frêles épaules et déjà la traque s’annonce. Quant à savoir s’ils sont proies ou chasseur. Pour sûr, le chef des Rats, petit général d’armée, se voudrait pisteur, prédateur de pacotille au cœur d’une obscurité de plus en plus dévorante. Les nuances jaunâtres se pressent à leurs gorges, câlines mais haineuses, les réduisant à l’état d’ombres projetées aux murs dans toute leur grande maigreur, délicate ossature éthérée.

C’est un tremblement aux fonds des cœurs, qui vient des murs et les autres groupes distanciés se sont déjà évaporés. C’est un frisson languide et inconnu sur la nuque d’un condamné, d’un Guillotine qui ne connaît de l’autre côté que quelques canons épars, poussière de champ de bataille sur le creux de la langue, qui pique les yeux et fait vibrer les tympans. C’est un silence pesant sur la langue de gamins déjà dépourvus de mots, petits pas appliqués dans l’ombre des plus grands, seigneurs de bataille. Un frémissement venteux quand les fenêtres sont closes, pourtant, dans les tignasses pâles des oubliés. Petite fille, petit garçon, petits enfants.

Un cœur battant dans les tréfonds du couloir. A en faire vaciller les lampes, et bruisser d’une forêt naissante, de branchages invasifs qui éclosent, tranquilles mais certains de leur emprise. Et cela monte aux narines. Une vase nauséabonde. Une boue stagnante et purulente qui lentement s’écoule des murs. La vision trouble d’un autre côté qui, lentement, prend le dessus. Puissant comme une longue nuit, Nuit La Plus Longue. Mais ce soir c’est autre chose. C’est une pulsion, un éclat dans le quotidien. Comme une brèche – aha – qui vient sillonner la Rouge. Une bavure. Une meurtrissure.
Une plaie dans l’écarlate.

Et dans leur dos, un cliquetis de griffe, un froncement de museau. Un grognement de chien. Des yeux fous qui palpitent, sourire creusé à la gorge, croissant de lune hargneux. C’est à peine s’il sourit. Et déjà, l’astre brille sur leur tête. La fête est bien loin désormais, finies les festivités.

Dans un rebond furieux, de pattes et de muscles taillés pour la course, la bête charge, trépigne dans sa course de refermer à leurs gorges tendres ses crocs affamés. Au chat comme à sa troupe. Rictus, dans toute sa sanglante animalité.







Tamanoir


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personnage : 1 mètre 60 de puanteur, de noeuds de cheveux anciennement bruns, désormais noirs et bleus, de regard torve, de bouche aux incisives trop longues, de peau mate, de vêtements punks, de boots pour vous rétamer la gueule, de zozotement, de délire et de charisme.
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Jeu 5 Oct - 19:13


Event

avec Guillotine,
Hibou,
La môme fantôme,
et Cheshire.



Putain de pleutres – qu’ils gueulent tient, qu’ils fassent la tronche tous, de Frangipane à Charogne à ceux qui discutent ou s’en tamponnent, Fange s’en fout. Quenotte a hoché la tête, Raspoutine est -pour une fois – de son côté et lui-même sort dans le couloir, en jetant un regard fier à Lieutenant. Brave type, courageux, silencieux. Capable de faire un effort, lui. De dépasser ses craintes pour agir, lui. Un mec bien, pas un de ces morveux comme la petite qui vient trépigner à ses côtés avec ses mots de merde. Allons bon, une muette, et qu’est ce qu’elle lui écrit ?

Ramassant la lampe torche de Hibou sans un merci, il éclaire l’écriture tremblante de la petiote avant de relever les yeux vers elle. Pas besoin de mot pour expliquer ce qu’ils vont faire à l’attardé de monstre qui a osé gâcher la fiesta.

Son pouce passe lentement le long de son cou, dans une évocation assez simpliste.

Puis tout se met à pulser.

C’est l’odeur de boue d’abord, qui l’alerte. Ce n’est pas n’importe quel Envers qui peut changer un couloir en bayou. Puis le grognement, qui s’infiltre, se change en la voix de l’autre qui s’en vient. Il a réussi à lui échapper avec Moustache. Il a réussi à l’éviter tant et tant de fois. Mais Rictus est à nouveau sur ses traces. Quelque chose s’est tordu dans leur monde et l’Envers s’impose plus qu’ils n’y tombent. En sauteur, Fange devrait pourtant pouvoir s’y extraire.

Mais il n’y parvient pas, se tourne. Fait face à la silhouette déformée qui se rapproche. Et les autres peuvent lire sur son visage toute la sainte frayeur impressionnée qui lui lisse les traits soudain et le rend encore plus gamin.

Alors il hurle.

« COUREZ ! » Parce qu’il n’y a que cela à faire. Et par réflexe, comme si c’était Quenotte, il embarque la Mome Fantôme sous son bras. Les entraine, à réagir. Sinon ils vont se faire bouffer. Oh, pas que ça le dérange hein, loin de là. Un de plus ou un de moins…

Mais un de moins dans la gueule de Rictus, c’est un appel de plus dans son estomac. Et il doit le contrôler. Il doit le maîtriser. C’est sa – culpabilité – responsabilité. Seulement… qu’il est beau et effroyable, son joli toutou quand même. Son ex flic, son grand secret.

Eux savent pas, ou juste les rumeurs. Ca pourrait être Aspirine ou une autre victime ou simplement une terreur. Fange ne perdra pas son temps à leur expliquer. Ils doivent fuir.
Et dans le couloir, puisqu’ici c’est son monde, puisque la grande rouge l’aime, un arbre se met à pousser. Silhouette décharnée aux tronc lisse, aux branches basses. Aux cordes moulues mais sans pendues. Il est là, éclate les murs, déverse la poussière, tendre idéologie, précieux rêve.

Salutaire.

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Arès


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personnage : Géorgien emplit de TOCs et phobies. Jambe cassée, accro a la nicotine, violent. Ancien soldat de pacotille, il avait le crane rasé, mais ne rase désormais plus que les cotés de ses cheveux. Excellent en Histoire. Supposément intelligent. Avait une milice d’éclopés maintenant dispersée.
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Arès
Ven 6 Oct - 8:36
Chasse au monstre, la suite. On s’engage, cortège absurde, des bruits de pas sur le parquet, le gang des chasseurs contre la chose. On est presque pas armés, on est toqués, on est boiteux, on a la trouille, mais on va quand même s’offrir un plongeon au coeur des ténèbres. Je prend le temps de parcourir les graffitis au mur, parce qu’on progresse pas si vite. Puis tout s’étouffe et se calme. Se calme avant la tempête j’aurais tendance a penser. L’inconnu pèse. Je sais que je peux ravaler tout ça, mais le connais les battements précipités de mon coeur, la pulsion de l’adrénaline, l’angoisse disparaissant au profit de laisser mon esprit très clair.

La boue s’infiltre par tout les murs, partout, et même si c’est spectaculaire, une frisson sur ma nuque, le son claironnant d’un tir d’artillerie m’indiquent que ce n’est que le début. La Maison se métamorphose, pulse de forces mauvaises pour nous. Et c’est la que s’en vient le monstre, celui qui est plus fort que ses traqueurs. J’ai l’impression d’avoir raison sur son compte sans pour autant n’avoir jamais rien exprimé.

En général les canidés ça me connait. Hé bien pas la. Qui aurait cru que le chien pourrait bouffer le loup ? Bon en tout cas, ça discute pas, je prend la poudre d’escampette a la vue de l’énorme créature qui semble avoir une envie forte de déchiqueter. Bref lorsque que Fange crie, moi je perds pas de temps, je file, sans avoir remarqué l’arbre énorme qui pousse, en pensant surtout a sauver mon cul. Ca sent de plus en plus le bizarre, entre la boue, les plantes et les vagues relents de poudre a canon. Même moi je sens qu’il y’a probablement un truc qui a changé sur moi sans que j ‘arrive a déterminer quoi.

- Il court sans doute plus vite que nous Fange, va falloir qu’on puisse trouver un piège pour lui sinon on risque de se faire bouffer quoi qu’il arrive

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Ven 6 Oct - 18:50
Fange te fait un bref signe pour t’expliquer ce que vous allez faire de la chose. Tu ne sais toujours pas ce que vous cherchez, mais au moins tu sais quoi en faire. Même si tu te vois mal tuer quoi que ce soit. Et soudain, les murs se transforment, la boue rentre. T’as pas eu le temps de bien imprimer l’image de la bête dans ton esprit, mais elle a pas l’air commode. Fange t’as entraîner loin de la chose. C’est ça que vous deviez chercher ? Mais comment comptent-ils le tuer ? Pour l’instant, tu t’en fous. Tout ce que tu veux, c’est sauver ta peau. T’as vu l’arbre qu’a fait pousser Fange, alors tu te dégages et commences à grimper dedans. Tu sais peut-être pas parler, mais t’arrives à te débrouiller avec tes mains et c’est sans difficulté que tu parviens en haut. Mais tu ne sais pas si la bête peut monter jusque là. T’es plutôt à l’aise avec l’Envers. Alors tu réfléchis et finalement, t’arrives à transformer une branche en petite épée à ta taille. Guillotine voulait un piège ? Bah qu’il se débrouille. Toi tu restes en haut de l’arbre à attendre la sale bête avec ton épée.

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Sam 7 Oct - 20:01


La fête des Loirs

« Promenons-nous dans les bois »


Enrôlée malgré elle dans la chasse au monstre, Cheshire ne rechigna pas le moins du monde pour suivre l'autre chat dans les couloirs inquiétants. Avançant, guillerette et enjouée, elle sautillait presque d'un pas à l'autre en derrière le groupe, souriant et s'amusant de la situation. Une balade dans la Maison, quelle excellente idée ! De quoi se rapprocher un peu plus de la seule vraie reine de la soirée. Oh on pouvait bien lui ordonner, on pouvait bien la regarder de travers, Cheshire s'en souciait autant que de sa dernière dent de lait. Elle n'avait pas besoin de l'admiration ou du respect des enfants : elle savait qu'elle avait la proximité de la Mère avec elle, alors les autres petits pantins de bois, ils pouvaient seulement continuer de s'élancer aux bous de leurs ficelles. C'était bien ce que nous faisions tous, non ?
Et alors un sentiment prit la jeune fille aux tripes. Un échos, une vibration dans l'air qui se dissolvait autour d'eux. Elle porta son regard curieux autour d'elle pour voir les murs commencer à suinter et la boue se rependre à ses pieds. Odeur infecte et humidité révoltante d'un marais spumescent qui se formait dans le couloir qu'il suivait. Elle sentait les éclats et les ombres qui se distordaient et s'élançaient alors qu'ils passaient de l'autres côtés, doucement, glissant sur les reflets sans même s'en apercevoir. L'Envers était de la partie ce soir là. Et ça n'en était que plus intéressant.
Et puis il y eut le souffle, animal et cruel, qui s'extirpa des ténèbres derrières eux. Elle eut à peine le temps de se retourner pour voir l'horrible bête, prédateur malveillant au rictus affamé qui surgissait lentement de la pénombre. Son sourire s'élargit alors face à la merveille obscure qui se tenait derrière eux tandis que devant, Fange hurla son ordre si simple, si limpide, éructant d'un instinct primale de survie qui lui arracha un frisson.

S'élançant d'un bond dans les airs, Cheshire laissa son corps ne faire qu'une avec les brumes de l'Envers, puis glissant au dessus du sol elle suivit la petite troupe en mimant l'inquiétude sur ses traits, les suivants comme un spectre fureteur, une brise fugace. Rattrapant Fange qui s'élançait à vive allure, la demoiselle brumeuse s'adressa à lui d'un ton étrangement calme : "A-t-on un plan, petit chef ?" L'arbre salutaire s’éleva alors de sa torpeur et bloqua partiellement le couloir de son épaisse écorce.
Elle sourit légèrement face au spectacle, puis haussa un sourcil en voyant la Môme Fantôme se poster dans sa cime, épée au clair, prête à combattre le chien ténébreux. Un courage délicieux. Son sourire s'élargit d'une douceur presque maternante alors qu'elle s'éleva vers elle. Passant ses mais sous ses bras, elle l'emporta dans les airs avec elle, suivant le reste du groupe qui s'enfuyait, laissant au monstre le soin de s'empêtrer dans les racines. Au passage, elle prit le temps de modeler quelques branches afin de simuler des silhouettes prises dans les branches, enfants décharnés ne s'agitant que par les vents de l'Envers, simulacre visant à ralentir la bête. D'une voix douce teintée d'amusement, elle s'adressa à la Môme qu'elle déposa vers le groupe : "Garde ton arme, jolie demoiselle. Tu vas en avoir besoin. Mais inutile de servir de pâture au monstre maintenant." Ils auraient bien l'occasion de le nourrir tous en même temps, sans doute.
Écoutant l'idée de Guillotine, elle acquiesça calmement en réfléchissant un peu. Toutefois, elle peinait à se concentrer... Elle peinait à retenir...

Ça commençait à pulser.


La peur. Suintante. Odorante. Déliquescente. Elle squame. Elle s'écoule. Des pores, des narines et des yeux. Elle dégouline sur le sol. La peur. Si primaire, si tangible ici dans l'Envers. C'est si chaud... C'est si bon... Il en faut plus.


Tout au fond, elle le sent, qui s'agite, dans son antre noire et froide d'encres mortes. Ouvre les yeux doucement, attiré à l'extérieur par la passion des enfants. Commence à saliver et grogner, aiguisant ses griffes. Elle sent dans son corps, dans son âme. Ça commence à suinter. Ça commence à couler. Elle a du mal à tenir son cœur dans sa poitrine. Il veut sortir, s'arracher à ses côtes, être libre. Il veut sortir. C'est encore faible heureusement, les enfants sont très courageux et se tiennent au mieux jusque là. Tant mieux pour eux. Trop de peur aurait empesté. Une odeur infecte qui se repend comme la peste. Qui attire les monstres dans le noir. Elle leva les yeux vers le ciel d'encre et contempla la lune qui s'envolait, baignant de sa blancheur immaculée et cristalline la scène de leur course effrénée. C'était calme encore. C'était calme. Il fallait simplement ne pas céder à la panique. Ne pas davantage attiser les feux. Ne pas davantage attirer les ombres.

A moins que ... ?

Être utile. Le feu par le feu. L'ombre par l'encre. Juste se nourrir encore. Il fait si froid... Il fait si faim. Nourriture.


"Petit chef." dit Cheshire en s'adressant au Fange courant. Sa voix était douce, presque désincarnée, un air étrangement absent voletait dans ses yeux et sur son visage de porcelaine. Ses mains et ses pieds, eux, viraient au noirs. "Si tu ne trouves pas de meilleur idée, nous pouvons peut-être tenter de basculer vers mon Envers. Là-bas, il y aura de quoi tenir le monstre en respect. Mais le remède pourrait bien se montrer pire que le mal si nous ne faisons pas attention. C'est pourquoi il vaut mieux trouver un autre plan. Garde ça comme un plan B." Elle continua de voleter à ses côtés, puis elle leva les yeux vers la Lune au dessus de leurs têtes. Alors, d'une voix presque inaudible, son attention comme happer par l'astre lunaire, elle souffla quelques derniers mots. "Essayer de garder le contrôle.. Ou bien lâcher prise."

Voyons si la blancheur tourne à la carmine.

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Résumé:

La Maison


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La Rouge
La Rouge
La Maison
Sam 7 Oct - 21:09





Event 1 - La Fête des Loirs


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Courez. Aussi loin que vous porteront vos pattes quand les siennes sont infatigables. Courez avant qu’il ne vous heurte et ne vous dévore. Et vos os entre ses dents craqueront et cogneront. On ne fait pas meilleur repas que la chair tendre de jeunes égarés. Et même si l’arbre pousse, inondant L’Envers partagé de ses branches aux rainures complexe, il n’en finit pas de courir. Grand bien fasse à l’enfant qui aux cimes a su se glisser et grimper, elle est d’entre eux peut-être la moins insouciante – la moins idiote – d’avoir préféré la hauteur proposée, offerte là comme échappatoire, plutôt que la fuite irraisonnée, accompagnée d’ombre et de bandelettes mouvantes.

Ne demeure que la blancheur ardente d’un pas maladroit, et les carreaux rectilignes d’un tissu en étendard de sa haine. Mais la viande n’est que bien maigre sur ce petit corps blanc, et la rage trop intense pour ne pas lui épargner les foudres canidées de la bête en furie. Il lui reste encore le temps de fuir, au minuscule oiseau nocturne, chercheur de trésor juvénile. Pour de Hibou ne pas passer à la souris. Et si le chat s’enhardit déjà de grimper à l’arbre qu’il a fait pousser – vraiment, quel charmant petit jardinier tu fais là Fange – ne reste plus qu’un pion à abattre, au jeu d’échecs. Au jeu de chasse.

D’une traction de pattes, il est là, s’abat sur son dos en missile furieux, tire de carabine lointain à l’haleine fétide de crasse et de sang séché. Et ça lui coule dans la gorge au pauvre éclopé du contact, bardé de toc qu’il s’en détraque. Et la mâchoire de se refermer à sa capuche. Et tirer, tirer à l’en étrangler par l’avant. Ah Guillotine, s’en est presque triste, de finir ainsi dans la terreur, pourvu que tu ne te pisse pas dessus. Les chiens ne craignent ni chat boudeurs, ni sourires élimés. C’est cette crainte pisseuse qui le fait grandir, plus tout à fait chien mais presque loup, l’étrangler à sa capuche qu’il tiraille et déchiquète, lui basculant le dos d’un angle impossible.

Mais il y a bien un cutter pour, peut-être, lui venir en secours ? Ou des amis, bienveillants camarades, bien à l’abri dans leurs hauteurs. Oh il n’ira pas gratter le tronc, l’animal, et déjà le traîne, s’échine à le ramener, dans les méandres d’un Envers crasse où, qui sait, on n’ira plus jamais le chercher. Ne reste que les autres, la confiance qui entre ces enfants règne, maladroite mais soudée. Pour les silencieux, l’évidée et le fauve, sur l’arbre perchés.







Tamanoir


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Tamanoir
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Dim 8 Oct - 11:42


Event

avec Guillotine,
Hibou,
La môme fantôme,
et Cheshire.



Il a bondit sur les branches, comme seul un chat peut s’élancer. S’est accroché à ses ramures comme un quelconque fruit pourri – et justement, il en fleurit soudain, des grenades d’un rouge sanguinolent car ses pensées se tournent vers Quenotte et il espère, dans son inquiétude morcelée, lui qui peine à ressentir, que la fée va bien où qu’elle soit, qu’aucun monstre ne la menace – ou il détruira tout.

Fange évite les crocs de Rictus pour laisser une autre proie s’abattre mais ce n’est ni Hibou, ni la Môme, ni Cheshire qui tombe. C’est bien Guillotine qui au lieu de grimper, a cherché à traverser. Et il voit son corps au sol, trainé par la morsure d’une capture, sa capuche distordue sous la machoire implacable du fauve canidé. Et sa gorge se serre parce que c’est lieutenant, parce que c’est un bon gars, pas un morveux, une aide, envers qui peut-être il a une dette – après tout, face à Aspirine, Guillotine s’est avéré fidèle.

Mais Fange, l’est-il lui-même, fidèle ?

La Môme se tient à quelques branches de lui, avec son épée. Et il tourne dans sa tête les derniers mots du garçon – un piège ? Mais c’est lui, le piège. Il n’y a que lui pour piéger rictus. Aussi, aux chuintements suaves d’une Cheshire qui menace, il se tourne vif et l’engueule presque.

« Y’a rien qui le tuera ! Tu piges ?! » Ce n’est pas de la laisser croire que Rictus est invincible, c’est de lui faire capter que lui-même s’y opposera. Et de toute façon, à part la Grande Rouge qui l’a déjà bouffé une fois, ce con de flic, personne ne peut rien faire contre la mâchoire de Rictus.

Hors de question de l’invoquer ici. De leur laisser le plaisir de cette seconde jouissance.

« Prenez des fruits, balancez les pour le gêner ! » Ordonne-t-il aux gosses, s’ils veulent agir. Mais ça sera insuffisant, évidemment. Rictus va entraîner Guillotine dans les profondeurs de son bayou et se succulera de le dévorer tout entier.


Essayer de garder le contrôle ou bien – lâcher prise.


Lâcher prise.

« Rictus ! » Qu’il gueule, pour attirer son attention. Et ses mains craquent et ses dents croquent et il y a quelque chose chez lui qui change. De son nez, qui s’allonge pour former comme un museau. De sa crinière brune qui s’assombrit comme du charbon et s’étend, au long de son corps. Ne laissant percer que les éclats de couleur de son éternelle chemise à carreaux. Il est de griffe. Il est d’ersatz. Il lâche prise. Il répond à l’appel. Aux aboiements.

Le chat n’est plus vraiment chat.

« RICTUS ! » Qu’il aboie. « LACHE LE. » Et puisque c’est lui qu’il veut, alors Fange bondit sur son échine. Et roule, au long du couloir, emportant le chien avec lui.

Commençant un combat qui n’a déjà que trop trainé.

Spoiler:



Arès


mirror shows not
personnage : Géorgien emplit de TOCs et phobies. Jambe cassée, accro a la nicotine, violent. Ancien soldat de pacotille, il avait le crane rasé, mais ne rase désormais plus que les cotés de ses cheveux. Excellent en Histoire. Supposément intelligent. Avait une milice d’éclopés maintenant dispersée.
Ne touchez pas son cou.

Messages : 127
Arès
Dim 8 Oct - 23:00
Avant de reprendre on fait un petit arrêt sur image. On voit un arbre avec des gens dessus, normal, puis une gros chien des enfers agrippé a un type probablement trop bête pour savoir escalader rapidement. Ça c’est moi. Oui, les entrainements militaires ne prévoient pas des exercices de chat perché et je n’ai par conséquent jamais appris a monter aux arbres. Et surtout pas si vite et sous pression. Et maintenant je me demande toujours pourquoi ce truc bavant et dégueulasse ne m’a pas tout simplement déja avalé. Peut être parce qu’il essaye de m’étrangler avec ma capuche pour voir si je fais une crise hein va savoir. Haha tres marrant, merci, et non mais la j’aurais cinquante millards de raisons d’exploser, mais mon corps contient une dose d’adrénaline tellement forte que j’ai l’impression que je pourrais soulever des montagnes. Ou pas. Mais pour le moment ma survie a l’air de primer sur tout le reste.

Je suffoque un peu pour réagir vite. Ma main cherche dans ma poche mon arme de bataille, mais j’ai l’impression que des trucs bougent, que l’Envers avance ses pions et que ma poche n’est plus au même endroit. Ma capuche non plus d’ailleurs. Je me rend vite compte que je porte un uniforme réglementaire de treillis, sans aucune capuche, et ma peau a l’air vraiment sale comme si elle avait trainé dans le sang, la boue et la poussière. Je dois puer le champ de bataille. J’ai l’impression d’être un peu plus grand et que ma cicatrice a pris en taille aussi. Je je peux pas constater ca moi meme mais au vu de sa texture sous mes doigts elle a l air fraiche et est régulière comme tracée a la lame depuis peu.

Je n’ai pas mal. Je suis l’Ange de la Guerre aux ailes déplumées. Fuyez pauvres mortels. Haha. Voila j’ai mon cutter en main, qui ressemble plus a un couteau maintenant et j’essaye de blesser le monstre pour qu’il me lâche les basques. Sauf que Fange (c’est vraiment Fange ?) arrive s’occuper de son cas et moi je reste la, planté au milieu du couloir avec mon adrénaline, ma gueule de béni des enfers et mes armatures d’os qui pendouillent mollement sans aucune but dans leur vie.

J’ai un besoin vital d’aller me laver qui se pointe.

Spoiler:

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Invité
Lun 9 Oct - 18:07
Cheshire t’entraîne, t’aimerais bien rester là pour combattre la bestiole mais tu protestes pas. Sauf que là, la bête elle attrape Guillotine qui était resté en bas de l’arbre. Tu t’enflammes. Littéralement. Ton corps se met à brûler et une fine ligne de sang tourbillonne autour de toi. Comme Cheshire l’a évoqué, tu as lâché prise, tu laisses apparaître ta vraie nature. Tu as toujours ton épée à la main mais tu sautes de l’arbre. Tu crains de l’enflammer si tu restes dessus et de mettre en danger les autres. Tu ne cours pas vers Fange et Guillotine, la première chose qui te viens à l’esprit est de te sauver et non d’aller sauver les autres. Tu ne les abandonnes pas pour autant. Comme Fange l’a demandé, tu balances des trucs vers Rictus. Des cailloux, des branches, tout ce qui arrive ou apparaît on ne sait trop comment entre tes mains. Soudain, au bruit que fait le caillou que tu viens de lancer tu devines que tu as touché quelqu’un. Mais qui ? Fange, Guillotine ou Rictus ? Tu ne sais pas.

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