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Dératisation [PV Cicatrices]
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Jeu 9 Nov - 7:42
Pourquoi Caillou, d'un naturel pourtant calme hors période de crise majeure, se retrouve toujours au centre d'escarmouches pour le moins dangereuses ? Une fois encore, son soucis de justice et sa bonté d'âme ont fini par lui coûter quelques égratignures et contusions supplémentaires...

Quelle idée aussi que d'installer des pièges de-ci de-là dans la Maison afin de surprendre - et avouons-le blesser - quelques Rats ! Quelques cailloux tranchants dans les douches, quelques autres bossus sous les matelas, quelques projectiles au petit-déjeuner et bien d'autres encore. C'est qu'il a de la suite dans les idées le petit Caillou !
Pas bien grand mais énervant ! Et c'est exactement ce qu'ont fini par se dire les Rats en question.

Cet après-midi là, Caillou n'était pas embêtant. Il s'adonnait à sa peinture sur caillou. Il était installé tranquillement dans un coin reculé de la Bibliothèque, coincé entre deux étagères prêtes à s'effondrer sur lui sous le poids des livres qu'elles supportaient. Ce... qui finit par arriver.
Des éclats de rire vicieux, un bruit sourd, une étagère qui tangue, quelques livres qui tombent à ses pieds. Caillou lève les yeux de son ouvrage pour voir l'étagère qui lui fait face tomber vers lui. Il se jette précipitamment au sol, pour tenter de s'écraser sur lui même et de se couvrir la tête.

Le choc fût rude. De gros livres poussiéreux lui étaient tombés sur la tête et les jambes, quand une partie de l'armoire s'était disloquée pour atterrir sur ses côtes.

- Aaaah !

Endolori, il tenta de se dégager du mieux qu'il pu, toussotant et grimaçant de douleur. Le raffut avait attiré quelques curieux. Parmi la petite foule, Caillou remarqua quelques regards assassins. Frustrés ? Frustrés qu'il ne soit pas blessé ? Ça commençait déjà à jouer des coudes et à se faire des messes basses : rien pour indiquer quelque chose de bon pour Caillou. La mains sur les côtes, il prit alors ses jambes à son cou, en oubliant son ouvrage, les Rats sur ses talons.

Haletant après une bonne volée d'escaliers, une douleur lancinante aux côtes, il entrevoyait enfin la grande porte et l'en dehors. Il courrait éperdument vers une destination qu'il tentait encore de définir. La Cour ? Trop exposée. Le Jardin ? Trop petit. La Forêt ? La Forêt. Un bref coup d’œil vers ses poursuivants lui appris qu'il avait un peu d'avance. Il se planqua dans un coin intérieur du bâtiment pour tenter de les semer avant d'aller se réfugier dans la Forêt.
Ils passèrent en courant. S'arrêtèrent dans la cour. Se disputèrent. Se séparèrent. Puis repassèrent en se chamaillant, bredouilles. Ce n'était que partie remise.

Dès qu'ils furent hors de vue, Caillou ne demanda pas son reste et se rendit vers la Forêt aussi vite que ses côtes douloureuses le lui permettaient. Occupé à surveiller ses arrières, il ne vit pas le Grand qui était devant lui et le bouscula. Il ne s'arrêta pas pour autant et rejoignis la lisière de la forêt, où il se cacha derrière le premier tronc assez gros pour cacher sa carcasse. Le temps pour lui de panser ses blessures avant de retourner au combat.

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Dim 26 Nov - 19:18
Mains dans les poches, walkman à la ceinture, casque sur les oreilles et tête ailleurs, je marche lentement à travers le jardin en fredonnant doucement l’air de la dernière piste du nouvel album d’Iron Maiden, « Fear of the Dark ». J’ai dégotté la cassette lors du dernier marché et je l’ai échangée contre quelques remèdes de grand-mère fait maison et un paquet de cigarette. Un vrai coup de chance.

J’arrive dans la cour, tranquillement. Des éclats de voix me tirent de mes pensées. Il y a encore du grabuge on dirait. Je vois une petite bande de gamins qui se chamaillent. Je n’y prête pas plus attention et je continue de marcher. Les gamins me passent devant, toujours en se chamaillant, et disparaissent au détour d’un couloir. Je me remets à fredonner ma chanson.

De nouveau perdu dans mes pensées, quelqu’un me bouscule brusquement, faisant tomber mon casque audio de mes oreilles et me ramenant sur terre. Un gémissement de douleur m’échappe et mes mains se posent d’elles-mêmes sur mon flanc endolori, laissant mon casque s’écraser au sol. Je me tourne vers la personne qui vient de me rentrer dedans pour le disputer, mais il est déjà dehors et se dirige vers la forêt. Je n’ai pas le temps de voir qui c’est mais je remarque qu’il se tient les côtes. Je reste un instant planté là. La bande de gosses que j’ai croisé un peu plus tôt faisaient partis des Rats et ils semblaient chercher quelqu’un. Quant au piot qui vient de me rentrer dedans, il avait plutôt l’air de fuir quelqu’un. Ça me fait tilt, comme une illumination, et je soupire. Les persécutions sont monnaies courantes ici et personne ne fait rien pour y remédier. Et à moi seul, je ne peux pas faire grand-chose, si ce n’est m’occuper des petites victimes et les soigner, quand c’est dans mes cordes. Je ne suis pas médecin. Je ramasse mon casque et me lance à la poursuite du petit fuyard blond.

J’arrive à l’orée de la forêt et je ralentis le pas en regardant autour de moi. Je m’enfonce doucement entre les arbres, les branches mortes craquent sous mes Converses usées. Ne voyant personne, je me mets à appeler le gamin qui se planque sûrement dans les parages.

« Oh éh ! Je sais que tu es là, montres-toi ! »

Je m’arrête un instant pour regarder de nouveau autour de moi, mais rien. Rien à part ce projectile qui s’écrase douloureusement contre mon front. Je crie de douleur et de surprise et je porte ma main à mon front. Bordel ! Mais je saigne en plus ! Pas le temps de réfléchir qu’un nouveau projectile me touche à l’épaule. Je décide de me mettre à l’abri avant de me retrouver borgne. Je devine rapidement de qui il s’agit et je comprends aussi pourquoi les petits Rats en avaient après lui. Mais on verra ça plus tard, le plus important là, tout de suite, c’est de calmer ce petit bonhomme.

« Caillou, c’est Cicatrices. Je sais que les Rats t’ont encore embêté, je suis venu voir comment tu vas. Tu veux bien arrêter de lancer des cailloux pour que je puisse m’approcher de toi, s’il te plait ? »

J’attends quelques secondes avant de sortir prudemment de ma cachette. Pas de projectiles, je crois qu’il a compris. J’avance doucement, droit devant moi, mais je ne sais toujours pas où il est caché.

« Caillou, mon grand, tu veux bien sortir de ta cachette ? Je te promets que je ne vais pas te faire de mal. »

Après quelques instants, le petit blond se montre enfin. Je me dirige tranquillement vers lui, pour ne pas lui faire peur, et une fois en face de lui, je m’accroupi pour être à sa hauteur. Je lui souris doucement.

« Tu veux bien me raconter ce qui s’est passé et me dire où tu as mal ? »

Je parle calmement, sur un ton posé, pour le mettre en confiance, et j’attends patiemment qu’il se mette à parler.

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