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L'Envers du vertige
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Mer 21 Mar - 18:59


L'Autrechaque fois que j'ai voulu me rendre à la raison, je me suis perdue sur les sentiers battus.LoirDiseuse de mauvaise aventureSauteuse dans l'Envers ;
semble y être née
Protège plus que sa vie ces étranges poupées briséesNul élève ne témoigne avoir vu un jour son visageNe semble jamais être en colère ; ou triste ;
ou heureuse ; ni même réagir de manière adaptée
En règle générale, répond toujours à côté par de longue phrases sibyllines dont il faut attraper le fil, si tant est que vous puissiez attraper de la fuméeAura de mort et parfum de danger. Pour elle-même, ou pour les autres, à vous de juger. Lien vers la fiche
stalk ▬ L'Autre aime suivre les autres, les écouter à leur insu, apprendre tout et trop sur leurs vies. Pour mille raisons comme aucune, ce jour-là, c'est vos pas qu'elle a choisit de suivre. Parfois même plus ; souvent même trop. masque ▬ Une personne beaucoup trop curieuse à l'inverse de savoir quel visage peut oser porter un tel masque. A quel moment l'enlève-t-elle, pour manger ? pour dormir ? pour se laver ? Je vous laisse enquêter. Envers ▬ Une relation symbiotique hors réalité. Vous ne vous êtes rencontré que là bas.
Et vous vous y voyez qu'à cet endroit.
prédiction ▬ Dans une de ses fantasques envolées invoquant toutes les divinités païennes,
elle vous aura prédit malheur et fracas. Malheureusement -pour vous- l'une d'entre elle s'est avérée vraie -à son plus grand bonheur.  
poupées ▬ Car il ne faut jamais les toucher.   Autre ? ▬ Ce ne sont que des idées, si vous voulez les étoffer j'en serais ravie. Et j'accepte aussi toutes autres sortes de carabistouilles ; surprenez la
Une ombre avant un corps. Un grincement avant une voix.

On ne l'entend pas marcher, parfois à peine respirer. On te ressent aussi légère que pesante, tu rebutes lorsque tu attires, restes grave lorsqu'il faut sourire. Un soleil de chair qui frissonne. Ton profil de camée est découpé d'un masque de bois, penché, toujours penché sur tes toutes-petites poupées. Un tableau sauvage. Pur et épuré, féroce et indéchiffrable. Tu cultives ton absence de présence comme une promesse de ne jamais vouloir captiver, de te détacher des couleurs du monde. Tu as gravé ton parfum et ton aura par des ciselures d'embûches et d'écueils.

On aime pas trop l'Autre parce qu'elle donne l'impression d'être tout le temps malade, et qu'elle vous rend malade. On aime pas trop l'Autre parce qu'avant elle ne parlait jamais, alors que maintenant, elle parle beaucoup trop. Et si ses silences mettent mal à l'aise, ses paroles encore plus. On aime pas trop l'Autre parce qu'elle refuse de montrer ses poupées, encore moins les laisser être touchées. De toute façon, personne ne veut s'approcher de ses poupées, elles ont l'air mortes, tuées, et encore tuées. Bois mort. L'Autre est morte. Elle a l'air morte. La voix morte. On aime pas trop l'Autre parce qu'elle est le reflet livide et forcé de la vie. On aime pas trop l'Autre parce qu'on attend qu'elle se tue avant qu'elle vous tue.

Et pourtant à l'intérieur de toi, tu cries. Tu cries à te déchirer la gorge. Tu cries tout ce que tu ne peux dire. Tu veux faire jaillir hors de toi ce que tu ne peux crier de vive voix. Toutes leurs voix. Elles sont des dizaines, des centaines, à se frayer un chemin de tes tripes à ta peau, griffant et pulsant sur leur passage. Et tu ne peux tout contenir, sans crier silencieusement. Tu ne peux pas supporter le chaos entre tes côtes. Alors tu leurs donnes la vie. Tu leurs donnes la mort. Tu leurs dispenses ton amour sans fin. Noyée dans le bois et le coton sans espoir de sortir un jour la tête hors de l'eau. Sans espoir de retrouver une nouvelle bouffée d'air frais.
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Mer 21 Mar - 19:00
je laisse aux déesses le soin de vos ruines

Rienouroboros Le regard dérive méthodiquement là où il ne peut plus guère aller le chercher. Elle ira le chercher. On ne fuit pas Rien ; c'est comme ça.

L'Autre s'est assise de bonne grâce. Elle a parlé de bonne grâce. Mais elle a brassé de l'air. Séance après séance s'approchera le moment où les poings éclateront, où elle éclatera toute entière. Parce que l'Autre semble toujours sur le point d'éclater.

L'esprit humain, dans ses arabesques les plus confuses, est un outil fascinant d'une beauté à couper le souffle. D'une beauté à vous rendre amoureux. Pas amoureux comme on chérit, amoureux comme on désire. Amoureux comme on possède et amoureux comme on détruit. Et l'Autre dévore autant qu'elle s'offre. Lorsqu'on a Rien à manger, on racle, on ronge, on tire.

L'Autre est une tisseuse. Et sous ses doigts, entre ses lèvres, jaillissent des fils, se dessinent des toiles. De longues et sinueuses fresques remplies de mensonges, d'illusions et de vérité voilée. Ce genre d’œuvre qui attend que Rien la dissèque fil par fil, mot après mot, avant d'y mettre le feu ou -simplement- de dénouer ce qui a mis tant de temps à se construire.

Rien est plein de rien, et rien, c'est déjà trop pour Rien. Et peu à peu l'Autre lui verse un tout, jusqu'à le faire déborder, jusqu'à le faire saturer. Elle sait que le vide est le meilleur endroit pour cacher ce qu'on ne veut pas que les autres trouvent. Et si l'Autre se donne, c'est parce qu'elle veut en retour prendre.

Ce n'est pas une histoire de suivi psychologique.
On ne peut pas dire assez d'un suivi psychologique.
On ne peut pas déléguer une expertise en posant un dossier sur une table. Pas toujours. Il n'est pas question de fuir Rien. Que d'autres s'amusent jusqu'à plus soif, mais elle non plus ne lâchera pas son jouet fétiche.
Qui la regarde.
Qu'elle veut regarder.
L'Autre veut plonger dans l'abîme.

<Puis-je continuer ?>
Personneintitulé du lien[lorem ipsum intensifies]Prêcheurintitulé du lien[lorem ipsum intensifies]Oursintitulé du lien[lorem ipsum intensifies]

Hérissonintitulé du lien[lorem ipsum intensifies]SablesépiphyteOn n'avait jamais rien vu de tel, dans le petit monde agonisant et étouffé de l'Autre. Une silhouette réelle passe d'une ombre à l'autre, plante une graine. Un dessin, une graine, une image, une graine, un chemin de plantes dont tu ne sais que faire. Il n'est pas un envahisseur, il n'est pas un conquérant, mais -du bout des doigts- il ride ton marais immobile en une caresse. Et il attend. Il glisse une forme qui lui appartient dans l'enchevêtrement des tiennes, et il laisse faire. Il est la réalité que tu essayes d'étouffer, car tu ne la comprends pas. Il est cette graine qui s'est échappée de tes doigts fermés pour se planter sur tes terres désolées. A genoux et les mains pleines de vase, tu as d'abord voulu l'empêcher de germer. En la tenant du bout des doigts, tu ne comprends pas. Puis, ce cavalier de l'incertitude, d'un regard t'as percée. Alors tu abdiques. Et le laisses fleurir sur la rive.

Charogne ossementNous sommes les petites filles des sorcières que vous n'avez pas pu brûler. Prénom Nomintitulé du lien[lorem ipsum intensifies]

Prénom Nomintitulé du lien[lorem ipsum intensifies]Prénom Nomintitulé du lien[lorem ipsum intensifies]

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Mer 21 Mar - 19:00


Journal de RPle sable du temps coulait entre tes doigts et ton pouceSujets en cours▬ Prêcheur - Il faut obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes
▬ Ours - Fin de monde(s)
▬ Hérisson - Recoudre les plaies au fil du temps
▬ Personne - Transcendante hérésie (pitoyable hérésie)
et tu étais en train d'attendre, attendre qu'un miracle arriveSujets terminés / abandonnés▬ Nom - Titre du RP
▬ Nom - Titre du RP
▬ Nom - Titre du RP

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