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La Maison :: Fermer les portes :: Vestiges :: Les Contes Ébréchés
Mauvaise idée
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Lun 28 Aoû - 11:43

Mauvaise idée

T’es là dans le couloir et tu t’ennuies. Tu dessines des dessins aux murs mais tu trouve ça monotone, t’as envie de faire quelque chose de plus intéressant. Tu t’assoies par terre et joues avec tes longs cheveux blonds puis regardes tes doigts avec attention. Tu te racontes une histoire, celle d’un garçon qui monte sur tes cheveux. Ça t’amuse et ça t’occupe pendant un moment. Mais tu te lasses, tu t’ennuies et tu reviens au début. Que faire ? Soudain, tu entends un bruit, une respiration. Tu te relèves précipitamment et colle ton oreille au mur. Tu te concentre. Non, ce n’est pas la Maison qui respire, c’est quelqu’un d’autre. Furtivement, tu glisses contre les murs comme une ombre, et dès que tu aperçois l’être dont tu entends la respiration, tu t’arrêtes. Il, ou plutôt devrais-je dire elle, est là. Gamin, tu t’es toujours refusée de la considérer comme une fille. Pour toi, elle avait plus l’apparence et le comportement d’un garçon que celui d’une fille et de toute façon, tu avais assez vu ce qu’elle était capable de faire à ceux qui lui rappelaient sa condition féminine.


Soudain un sourire sournois se dessine sur ton pâle visage. Tu as une idée, et une mauvaise idée, je le vois bien. Alors que Gamin à l’air concentrée sur quelque chose que tu ne vois pas, tu te glisses silencieusement derrière elle et sors des plis de ta robe un petit couteau pliant bien aiguisé. Tu marches tel un félin, sans faire aucun bruit et t’approches. Elle ne semble pas avoir remarqué ta présence. Tu es tout près maintenant, tu pourrais presque la toucher. Tu t’avances encore un peu. Là ! C’est bon ! Tu vérifies sur ton pouce que la lame est assez aiguisée : tu la fais glisser sur ton doigt et une goutte de sang carmin se met à couler. C’est bon, tu peux accomplir ton acte. Le bas de sa jambe est dénudé. Tu te baisses, t’aplatit par terre comme si tu ne voulais plus faire qu’un avec le sol et accomplit ton forfait. Malheureusement, ce n’est pas qu’une égratignure que tu as fait. Tu as appuyé trop fortement le couteau et celui-ci a atteint la chaire de Gamin, qui se met à saigner plus qu’elle ne devait initialement


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Mar 29 Aoû - 20:13
Mauvaise idée
Je ne t'aime pas, toi et ton foutue mutisme, toi et ton foutue regard. T'es belle avec tes cheveux blonds et tes yeux bleus, mais moi j'ai vu ce que t'étais vraiment: complètement folle. ••• Jouant avec des petits cailloux aiguisés dans sa poche, vérifiant en passant ses doigts qu’ils sont assez coupant pour blesser. Elle a finit de ramasser et de polir ses pierres. Il lui manquait des munitions et elle ne pouvait se permettre d’arpenter La Maison sans armes. Ici, c’est un combat éternel, Gamin l’a bien compris. Satisfaite de sa récolte journalière, Gamin arpente les couloirs de La Maison pour rentrer dans le dortoir des rats. Elle n’a plus rien à faire d’autre pour l’instant de toute façon.

Gamin sent soudainement une douleur au niveau de sa cheville. Elle a une sensation étrange: celle qu'elle s'est ouvert la peau. Elle se mord la lèvre inférieur pour réprimer une plainte. Elle ne se plaint pas elle, elle n'a pas mal. Avoir mal, c'est pour les faibles, et elle n'est pas faible. Elle lève son pied pour regarder et découvre avec étonnement une taillade sur le bas de sa jambe. Et c'est qu'elle pisse le sang en plus ! Elle fait volte-face et découvre avec stupeur une gamine couchée au sol. La surprise se transforme vite en une expression de dégoût mêler à la colère.

"Bordel tu fous quoi ? T'es folle ! "

Cette fille, là, par terre, rampant au sol comme un vulgaire asticot... elle ne la connaît que trop bien: La Môme Fantôme. Ou plutôt La Môme Bizarre comme elle préfère l’appeler. Elle l’a toujours trouvé étrange, cette gamine. Pas parce qu’elle ne parle pas,  Gamin est en mesure de comprendre que certaines personnes en sont incapable. Et même si ça joue sur la vision qu’elle a de l’enfant, ce n’est pas le plus important. Non, ce qui joue le plus c’est cette aura malaisante qu’elle dégage. C’est comme si elle avait un problème, comme si elle avait un grain, comme si elle était complètement folle.

Après tout, c’est peut-être le cas. La preuve à l’instant présent : La Môme Fantôme couchée au sol, un couteau tacheté de sang entre les mains. Gamin recule d’un pas, elle ne comprend pas. Pourquoi est-ce que la blonde lui charcute la jambe sans aucune raison ? C’est quoi son problème ? Qu’importe ses raisons, la brune ne compte pas se laisser faire comme ça. On ne la blesse pas impunément.

"C’est quoi ton problème ? T’es complètement tarée à charcuter les gens comme ça ! Tu veux te battre c’est ça ?"

Gamin est tout sauf un diplomate. Parler, raisonner, réfléchir même… ça ne fait pas partie de ses aptitudes. Elle, elle est plus du genre à agir plutôt que réfléchir. Parler c’est bien, frapper c’est mieux. Et là, elle est suffisamment énervée pour laisser ses poings parler. Elle n’a jamais apprécier La Môme Fantôme de toute façon. C’est donc une belle occasion.
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Jeu 31 Aoû - 10:49

Mauvaise idée

T’es contente, tu vois le sang couler. Tu trouves ça joli, tout ce rouge. C’est joli comme couleur, le rouge. Sauf que t’as fait une erreur, tu t’en es pris à quelqu’un de seul, donc tu ne pourras pas dire que ce n’est pas toi. De toute façon, tu ne peux pas « dire ».

Quand Gamin se retourne tu as l’air aussi étonnée qu’elle. Pourtant, c’était prévisible, personne n’aime se faire charcuter sans raison. Enfin, je devrais plutôt dire sans raison apparente parce que pour toi il y a une raison : c’est joli. Et pour toi, ça justifie que tu te donnes le droit de taillader les gens. D’un bond tu te relèves. Si on excepte le canif sanglant entre tes mains, tu as l’air innocente. Tu ne souris plus, tu as peur. Peur qu’elle te tape, peur qu’elle te fasse du mal. Pourtant, tu mériterais de t’en prendre une. Tu comprends pas pourquoi elle crie. T’aimerais lui expliquer pourquoi tu fais ça. Alors, tu sors ton carnet et avec la pointe du couteau enduite de sang, tu écris en lettres majuscules « BEAU » puis tu le montres à Gamin en pointant avec ton petit index sa blessure à la jambe. Tu es inconsciente. Tu ferais mieux de ranger ton attirail et de partir en courant le plus loin possible, même si il y a de fortes chances que Gamin te rattrape. Après avoir fait passer ton message, tu ranges ton carnet et le couteau dans ta robe. Tu te félicite d’avoir cousu toutes ces poches, elles te sont bien utiles.

Gamin te demande si tu veux te battre. Tu secoues la tête en faisant voler tes cheveux blonds. Non, tu ne veux pas. Mais au fond, tu sais que tu n’as pas le choix, qu’elle te sautera dessus quoiqu’il arrive. Alors mentalement, tu te prépares. Tu ne sortiras pas ton couteau tant qu’elle ne sortira aucune arme. Tu veux être loyale. Qu’est-ce que tu es naïve ! Tu crois qu’elle, ça la tracasse plus que ça de se battre de façon loyale et de te laisser une chance ? Mais tu t’en fous, t’es comme ça. C’est peut-être un morceau d’innocence qui reste au fond de toi qui te fais agir ainsi. Si elle t’attaque, tu ne fuiras pas. Tu rendras, coup pour coup. Tu mordras, tu grifferas, tu taperas autant que tu le pourras.

Tu tentes quand même une option plus pacifique : tu lèves les mains au ciel et implores Gamin du regard d’essayer de comprendre. Sur le moment, tu regrettes de ne pas avoir une épée magique ou un arc avec des flèches empoisonnées comme dans les livres. Mais de toute façon, aurais-tu su t’en servir ? Garde tes pauvres petits poings pour te défendre, à défaut d’être puissants tu ne risqueras pas de te blesser avec.


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Ven 1 Sep - 3:10
Mauvaise idée
Je ne t'aime pas, toi et ton foutue mutisme, toi et ton foutue regard. T'es belle avec tes cheveux blonds et tes yeux bleus, mais moi j'ai vu ce que t'étais vraiment: complètement folle. ••• Et la Môme Fantôme se relève d’un bon. Son sourire a disparu et son air pue l’innocence à plein nez. Si elle n’avait pas ce couteau maculé de sang dans la main, on aurait presque pu croire qu’elle n’est pas coupable. Mais l’arme est une preuve suffisante. De plus, elles sont seules dans les couloirs à cet instant précis. Il serait donc complètement idiot de nier que La Môme Fantôme est à l’origine de la blessure sur sa jambe. En tout cas, au fond de ses yeux bleus, Gamin commence à voir de la peur. Elle s’empêche de sourire. Elle fait bien d’avoir peur, La Môme Fantôme. Elle fait bien de la craindre. Parce qu’elle n’a qu’une envie : lui faire la peau. Elle veut la frapper tellement fort qu’elle se mettrai à hurler de douleur. Elle veut lui faire payer, lui faire payer pour cette taillade qu’elle lui a fait gratuitement et sans raison.
Mais la blonde sort son carnet pour écrire quelques choses dessus. Elle écrit avec la pointe de son couteau, toujours enduite du sang de Gamin. Ça la révulse un peu, la brune. C’est pas humain d’écrire avec du sang, encore moins avec le sien ! Sa colère croît encore plus. Elle en a marre de cette Loir.

Et voilà qu’elle lui écrit « BEAU ». Ca veut dire quoi ça ? Beau ? Elle en a rien à foutre de la beauté, Gamin. Au contraire, elle déteste ça. Être belle, adorable, bien habillée et bien coiffée. Être sage, gracieuse, souriante et propre… c’est des conneries tout ça. La beauté, c’est une connerie. Ce que raconte La Môme Fantôme est une connerie. Tout n’est que connerie !
L’enfant pointe la jambe de Gamin de son doigt. Elle parle donc bien de sa plaie. Gamin hausse un sourcil et grince des dents. En quoi est-ce que charcuter sa jambe est un acte de beauté ? Sérieusement, c’est quoi son problème ? Quelle personne normale trouverait ça jolie de découper des choses ? Un frisson parcours l’échine de la ratte. Si la Môme Fantôme prend plaisir à taillader la peau des autres, ce sera quoi après ? Elle pourrait très bien se mettre à les découper, et ça, ça la fait un peu flipper.
Mais juste l’espace d’un instant, parce que Gamin n’a peur de rien.

"Je comprend pas quand tu me parles ! C’est pas « beau » de couper les gens. T’es vraiment tarée !"

Elle continue de brailler. C’est qu’elle parle fort Gamin. Surtout quand elle est en colère. Un sourire narquois se dessine sur son visage quand la blonde secoue la tête pour signifier qu’elle ne veut pas se battre. Ah ! Comme si elle avait le choix. Il fallait réfléchir avant, il ne fallait pas la provoquer. Maintenant elle n’a plus le choix, obligée d’assumer les conséquences de ses actes.

"Pff… Tu viens faire la belle avec ton couteau, mais quand faut régler ses comptes y’a plus personne. Espèce de lâche. Je déteste les lâches."

Elle sert ses poings et s’avance. A ce moment là, elle remarque que La Môme Fantôme à ranger son couteau dans sa poche et qu’elle lève les mains en signe de paix. Gamin trouve ça idiot de ranger la seule arme qui aurait pu la sauver, mais ça la rassure un peu. Ca lui évitera de se prendre un coup de  poignard.
Par contre, essayer d’implorer sa pitié est complètement inutile. C’est trop tard. Gamin se jette sur elle et la plaque au sol. Elle l’immobilise en appuyant de tout son poids sur ses épaules et lève un bras pour la frapper. Elle ne finit cependant pas son coup. Son poing est toujours levé, menaçant, en direction de la tête de La Môme Fantôme. Elle ne veut pas la taper tout de suite. Elle attend encore une chose.

"T’auras pas la paix, idiote. A croire que tu fais tout pour qu’on te frappe. C’est ça que tu veux ? Mon poing dans ta jolie petite tête ? Hein ? C'pour ça que tu viens me découper la jambe, pour que je te cogne ? Allez, répond !"

C’est idiot de la part de Gamin de lui demander ça. Elle ne répondra pas, elle est muette. En plus, le fait de ne pas la ruer de coup lui donne la possibilité de répliquer. Chose que la ratte n’a pas non plus pensé. Elle est persuadée d’avoir l’avantage niveau force. Elle est persuadée qu’elle ne peut ni se prendre de coup, ni perdre ce combat. Alors elle attend, prête à dégainer un coup. Sans se rendre compte que du coup, c’est elle qui est exposée au danger.© 2981 12289 0

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Sam 2 Sep - 13:03

Mauvaise idée

Elle t’a plaquée sur le sol, Gamin, et elle va te faire mal. Tu la trouves quand même pas trop futée cette fille. Bien sûr, qu’elle ne comprend rien quand tu parles, puisque tu es incapable de parler. Et ce n’est pas de ta faute si elle est incapable de comprendre la beauté du sang ! Il y a toutefois un truc qui te chiffonne : elle a dit que t’étais lâche. Tu corriges mentalement et te rassures : tu n’es pas lâche, tu es prudente. Nuance…

N’empêche que tu réfléchis à toute vitesse depuis qu’elle t’a sauté dessus pour réussir à te libérer. Cette scène se passe très vite, mais dans ta tête, tu vois tout au ralenti. Tu l’écoutes te crier dessus. Non, bien sûr que non que tu ne veux pas qu’elle te fasse mal. Mais à quoi ça sert de lui répondre ? Dans tous les cas elle te frappera. De toute façon, tu ne peux pas lui répondre.

Soudain, tu souris. Tu n’as plus peur et tu es sûre de toi, tu es confiante, mais c’est une confiance inconsciente. Tu as décidé que tu étais dans un livre, que tout ça n’est qu’une histoire et qu’en conséquence tu ne risques rien. Oui, c’est ça, tu es Waylander. Sans sa double arbalète noire et désarmé, mais tu te convaincs que tu as sa force et sa capacité de sortir de situations dangereuses.

La suite te vient comme naturellement. Gamin a lâché ton épaule pour lever son poing. Elle a fait une grande erreur car tu libères ton bras. Peut-être qu’elle ne s’attendait pas à ce que tu prennes l’initiative. Tu ne peux t’empêcher de sourire quand tu craches toute la salive que tu as dans la bouche dans les yeux de Gamin et de concert tu frappes de ta main libre sa nuque tout en projetant une de tes jambes en l’air pour lui donner un coup avec.

T’es contente, tu souris comme une folle. Tu lui montres que t’es pas sans défenses. Bon, t’as jamais eu l’occasion de vraiment te battre parce qu’avant Pirate arrivait toujours pour t’aider mais c’est pas grave, là, c’est ton heure. C’est toi qui te bas et c’est tes petits poings qui feront ravaler ses paroles pleines de fierté à Gamin.


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Lun 4 Sep - 17:40
Mauvaise idée
Je ne t'aime pas, toi et ton foutue mutisme, toi et ton foutue regard. T'es belle avec tes cheveux blonds et tes yeux bleus, mais moi j'ai vu ce que t'étais vraiment: complètement folle. ••• Et soudain, elle sourit. Gamin fronce les sourcils, elle ne comprend pas d’où lui vient ce satané rictus. Elle à l’air d’avoir confiance, elle affiche un air insolent, pourquoi ? Elle devrait plutôt avoir peur, être effrayée et la supplier de la laisser partir. Et puis soudain, elle lui crache à la figure.
Littéralement.

"Putain mais t’es dégueulasse !"

Gamin se redresse en arrière en beuglant. Elle ne s’attendait absolument pas à ça. De ses mains, elle s’empresse d’essuyer la salive qui lui colle au visage. Mais le temps qu’elle le fasse, La Môme Fantôme lui décoche un coup dans la nuque, et dans le même moment, elle lui assène un coup avec sa jambe. Gamin roule sur le côté, un peu étourdi. Le coup sur la nuque lui a fait sacrément mal. Elle passe sa main derrière son coup pour essayer de calmer la douleur.
La Loir a peut-être réussit à lui asséner le premier coup, mais elle n’aurait jamais dû. La brune s’essuie définitivement le visage du revers de la manche et bondit sur ses quatre pâtes. On dirait un animal, tellement que dans ses yeux ne brille plus que de la rage.
Elle va l’écraser.

"Je vais t’buter."

Évidemment, elle ne compte pas vraiment le faire. Elle ne la déteste pas au point de vouloir mettre fin à ses jours. Elle va juste lui donner la bonne correction qu’elle mérite et lui apprendre qui commande.
Sans crier gare, elle pousse sur ses jambes arrières et bondit sur elle. Elle l’emporte dans son élan. Les deux gamines roulent ensemble sur un mètre. Gamin n’étant pas assez stable pour la bloquer et reprendre l’ascendant sur elle, elle se contente d’en profiter pour la ruer de coups. Elle tape avec ses poings, elle tape avec ses pieds, ce n’est pas important. Ce qui compte, c’est qu’elle lui fasse mal.
Si elle ne peut pas lui assener de coups violents, alors la quantité prendra le pas sur la qualité.

Après la fin de leur roulé-boulé, Gamin bondit en arrière et se redresse sur ses jambes. Elle attend que La Môme Fantôme se relève à son tour. Elle serre les poings et lui lance avec autant de hargne possible :

"Viens te battre."

C'est un ordre. La blonde n’a pas le choix. Elle a déclaré la guerre au moment même où elle lui a craché à la figure . Elle ne peut plus reculer.
Alors, Gamin s’élance. Elle a beau être habituée à se battre contre quelqu’un de plus grand qu’elle, vaincre La Môme Fantôme ne lui posera pas de problème. Au contraire, elle connaît très bien les faiblesses des gens petits. Du moins c’est ce qu’elle croit.
Elle lui décoche une droite dans la joue, mais elle a mal jaugé son coup. Elle aurait aimé qu’il soit plus violent. Tant pis, même si ça ne la met pas au sol, ça fera déjà l’affaire.
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Lun 4 Sep - 18:35

Mauvaise idée

T’as été fière de toi. Combien de temps ? Quelques secondes, à peine. Juste le temps que Gamin reprennes le dessus et te roue de coup. Ce sourire n’était pas ta meilleure idée. Pourtant, il était beau ton sourire mais son seul défaut étais sa signification : elle veut te buter, eh bien qu’elle essaye.

T’as pas eu le temps de réagir et tu t’es laissée faire. La passivité est une tactique comme une autre, tu sais. Mais toi t’en as décidé autrement. Elle te laisse le temps de te relever. Elle t’ordonne de te battre. Tu te retrouves face à elle, tout de même un peu désemparée. Tu aurais bien aimé avoir un grand bâton, un quelconque objet qui te permette de frapper à distance. Mais tu ne peux pas, tu n’as pas cet objet et tu devras te débrouiller sans. Et si tu veux limiter les dégâts, je te donne un seul conseil : arrête de cogiter si longtemps !! Le temps que tu réfléchisses, Gamin s’est déjà lancée sur toi et t’as filé un uppercut en plein dans la joue. Tu as de la chance, tu tiens quand même le coup mais tu es désorientée. Heureusement, quelques secondes et tu es de nouveau prête pour te battre.

Là, tu ne réfléchis plus. Tu te lances comme un boulet de canon, la tête baissée et tu sautes pour lui percuter le ventre. Tu n’as aucune idée de ta force mais c’était la seul chose qui t’étais venue à l’esprit qui te semblait réalisable. Tu ne pouvais pas la frapper au visage, elle était bien trop grande pour toi. Cependant, ça ne suffit pas à la mettre par terre mais tu es contente de toi car tu n’imaginais pas pouvoir faire quoi que ce soit.

L’avantage des livres, c’est que tu sais faire plein de chose en théorie. Alors après ce coup dans le ventre, tu sais où frapper : tu concentres tes coups dans les articulations. Et tu profites de ta petite taille pour glisser entre ses jambes et tu lui tournes autour, comme un moucheron.




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