bon je suis parti du principe que y'avait un piano dans la Maison, j'espère que j'extrapole pas trop ??? mais si c'est le cas faut me le dire, je changerai voilà voilà
Ce qui est cool avec toi, c'est que t'aimes beaucoup de truc. T'aimes boire, manger, dormir, t'aimes les couleurs et les formes. T'aimes les plantes, les animaux et les gens - encore plus quand ils sont doués. Sans doute parce que toi, t'es franchement moyen et du coup ça t'impressionne un peu. Quand Pieds-Nus dessine des trucs époustouflants, c'est un peu comme s'il faisait de la magie et c'est un peu pareil quand Richter fait du piano.
Tu l'aimes bien, Richter, mais c'est peu étonnant. Enfin, il est un peu rigide et très Cygne mais justement, c'est ce côté rigoureux qui fait son charme, on dira (et le fait qu'il soit chef, ça t'épate aussi. Parce que clairement, toi, tu pourrais pas). Et quand t'as besoin d'un peu de musique live, c'est chez lui que tu vas. Dans une des salles de classe - celle pour la musique, logiquement - y'a un vieux piano sur lequel il joue pendant que tu l'écoutes sagement. C'est pas la première fois que tu le fais, ce sera pas le dernier applaudissement que tu lui feras - parce que mine de rien, t'es bon public. Et cette fois ne fait pas exception sauf que... sauf que.
De l'autre côté de la salle, quelqu'un débarque avec un air un peu perdu et le problème, c'est que c'est une fille - de ton âge, qui plus est. Ç'aurait été un mec, tu te serais levé pour lui demander de partir mais là, tu te diriges vers elle pour une toute autre raison.
Momentanément, Richter a disparu à tes yeux : c'est qu'il faut comprendre, t'es occupé à demander ce que la demoiselle fait là et si c'est la fille de Willy Wonka parce qu'elle a l'air délicieuse.
T'es comme ça, après tout : fuckboy qui se croit bourreau des coeurs jusqu'au bout des ongles.
Invité
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Lun 11 Sep - 22:38
━ si l'amour est à gauche, priorité à droite
c'est si facile- le piano fait écho à son monde de noir et blanc le piano il le transforme- ne joue qu'avec un pied pour les pédales parfois qu'une main parfois deux le piano rend les tremblements vibrants- infiniment vivants ça groove ça swing et il y'a toi crevette pour entacher le sépia de tes milliers de couleurs, explosion énorme bombe de rose et de vert. les croches les pointées et blanches prennent vie valse avec envie pour rebondir sur les murs ternis et il y'a toi crevette qui lui apporte ce regard moyen ce regard de ceux qui savent un peu mais pas trop reconnaître le bon sans le maîtriser, expérimenter mais point perfectionner richter exècre cette méthode cette manière de toucher sans appuyer, d'effleurer sans fouiller dans le tréfond quand tu applaudis il a l'impression que ça sonne synthétique c'est comme ces lumières trop blanches des hôpitaux aveuglantes on s'y perd ça fait tourner la tête et nous donne envie de gerber à force de les regarder oui, tu es une de ces lueurs artificielles crevette s'il peut embaumer un peu authenticité autour de toi- t'empêcher de flâner quelques instants en te captivant par les mélodies apprises par cœur il le fera mais il faut croire que tu es inévitablement attiré par les parfums de fleurs les mèches tout en longueur et les bouches en cœur alors il s'arrête dans un soupir- prend une inspiration observe ses doigts encore en place qui tremblent jamais s'en s'arrêter avant de tourner son nez vers celui qui n'a que deux ans de plus et la donzelle qui ne cessent de sourire tous deux ((il ne comprend pas- dieu ne veut pas ça dieu ne souhaite pas qu'on s'attarde sur les courbes et)) il se lève- se saisit de sa canne (bien plus charmante que les béquilles ma foi) pour s'avancer interrompre le flirt sourire courtois- éclat d'ivoire lui aussi sait faire semblant e-excusez-moi m-m-mademoiselle, pourriez-v-vous demander des r-r-renseignements à une autre personne je v-vous prie ? nous étions occupés.