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pandémie // richesse
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Mer 23 Aoû - 22:47
pandémie
C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose
Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire
Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte
C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout
tout doucement, remonter la pente de nos cauchemars- briser l'esquisse de nos monstres avant qu'il ne soit trop tard
bague au doigt et sourires ciselés voilà ce qu'il nous attend
mais sarah, serions-nous capables d'admettre qu'un jour nous serons grands
sarah figure omniprésente d'une enfance sans nuances, je me rappelle c'était essayer de suivre la cadence
le pas un peu boiteux, et j'étais souvent déjà armé de béquilles
mais toi tu n'étais ni princesse ni comtesse, juste indomptable tigresse
fille adorée de son père, cheveux joliment coiffés en tresses
((que tu abandonnais souvent))
regrettes-tu maintenant d'avoir si régulièrement dénoué l'amour qu'il essayait tant de te donner
retirer les élastiques pour laisser les mèches rousses s'envoler au bon gré du vent
((l'image en serait presque poétique))
tu sais sarah,
il veille encore sur toi là-haut
tu sais sarah,
il ne serait pas vraiment fier que tu aies transformé anne en cosette causette
tu sais sarah,
tu n'existes plus vraiment
tu t'es fait dévorer, détruire doucement par la hargne ardente
après tout je suppose- je n'étais pas là les quelques années suivantes
toujours peinte dans un coin du tableau toute habillée en blanc
il faut croire que déjà à l'époque l'union était un désir un fantasme imprononcé
et pourtant ce genre d'images ce genre d'idéaux ne devraient plus exister
mais dis sarah,
penses-tu vraiment qu'on a le choix
tu ne seras plus jamais ardente tu ne seras guerrière
juste condamnée sur ton trône de fer
c'est difficile de songer qu'on sera adultes un jour que dans deux ans
ça sera ton tour de tirer ta révérence
de te retirer de ce monde qu'on nomme difficilement enfance
((seras-tu capable de m'attendre))
quoiqu'il faudrait déjà que tu acceptes mes demandes répétées et lasses à force d'être prononcées
mais aujourd'hui il n'est ni question de bagues ni question d'un avenir qu'on ne verra peut-être jamais
((après tout mon but premier est de purifier cette maison, ôter la gangrène la pandémie qui la ronge))
mais une promesse est une promesse,
et je ne peux ôter celle que j'ai faite à mon beau-père
aujourd'hui alors que l'aube matinale se lève doucement, soleil charmant et paresseux
je t'attends dans la bibliothèque, lieu d'histoires (in)achevées
je t'attends entre les bruissements des livres, les murmures des dialogues et les répétitions des leçons trop de fois apprises
des poésies trop de fois récitées
je t'attends dans ce royaume que jamais personne ne pourra maîtriser complètement, même le propriétaire de ce lieu sans début ni fin
assis à une table
te deviner
te sentir
entendre les grincements, le roucoulement des roues
présence d'antan
(in)désirable
tout dépend du point de vue
lever les yeux en l'air- serre les poings pour empêcher les doigts de trembler
reprendre le souffle qui est difficile chaque jour (je me sens mourir mais je dois d'abord accomplir permettre à la lumière d'atteindre le coeur de la laide respectée et sanguinaire rouge)
ne pas se lever- à quoi bon il n'y'a aucune chaise à tirer
tu es constamment clouée
ne pas faire remarquer le léger retard- se serait déplacé
d'appuyer sur l'égo blessé
d'une princesse qui ne deviendra reine
sa-sarah.
le prénom tenu, qu'on ne murmure normalement pas on s'accoutume de ce qu'on nous donne
sans un sourire- c'est un deuil
après tout ne suis-je vêtu de noir
i-il faudrait q-que tu arrêtes d'em-d'embêter les cygnes.
cassette mal rembobinée tu connais la chanson
au bout de toutes ces années,
et cela bien avant la balançoire
coded by blair of shine & ooc

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Mer 23 Aoû - 23:41

aux baisers ratures aux parfums impurs aux corps immatures

c'est un petit oiseau hier
qui m'a soufflé d'aller voir richter
c'est un petit oiseau blessé (un cygne ankylosé) qui m'a sifflé dans le creux de l'oreille
d'aller demain à la bibliothèque quand le glas sonne sept heures et que les gamins se réveillent
c'est un détestable volatile si souvent volubile qui est parti voleter plus loin dans des cieux plus radieux que les miens
la jalousie exacerbée de la putain de cosette trop volage - qui fait bien de craindre l'orage.

tu sais richter,
les messagers entre les amoureux c'est un peu désuet et c'est surtout pas très pieux
(je te donne rendez-vous en enfer) c'est le genre de mot à inscrire sur du papier de verre qu'on aurait pu s'échanger par dizaines de millions - des lettres à glisser sous notre pavillon.

tu sais richter,
que maintenant tout ça ce n'est plus qu'un jeu (un peu malheureux) rien qu'une valse (interminable) et un brin détestable - des demandes indésirables jamais sincères (tu sais richter) que tu ne seras jamais prince mais à jamais prêtre et pourtant tu t'obstines à tenir cette promesse faite
dans une autre vie t'as pas l'impression ?
(c'en serait presque mignon)
la foi du fidèle en manque de considération.

car après tout ce n'est pas que je ne t'aime pas
c'est juste que tu m'ennuies profondément tu sais richter,
tu n'as rien de palpitant
et si mon cœur bat ça ne serait jamais pour toi et si mon cœur s'arrête je ne demanderai même pas
à ce qu'on te coupe la tête - c'est déjà fait je crois.

tu n'as rien richter pour attirer les femmes de haut rang rien que l'argent et les beaux vêtements de celui qu'autrefois j'appelais vulgairement
(adam)
premier homme et dernier martyr
un nom qu'on vomit dans les bords de couloir qu'on ne veut plus jamais entendre et sûrement pas sous l'église (sarah et adam unis par satan) sous les geôles des parents
morts et et lascifs - cadavres avides et répugnants.


sarah sarah et déjà tu m'énerves car dans ce royaume on n'oserait pas appeler la princesse par son prénom ; mais toi non tu te crois au dessus de ça toi les seules lois que te suit c'est celles de ton connard de seigneur qui prend tout et ne donne rien
j'ai bien fait d'arriver en retard
(c'est pathétique)
un rictus et je frôle l'infarctus

- r-r-richt-t-t-ter.

l'accent roulant de mépris et les yeux qui arrachent la peau - méchante princesse mais tu sais richter je ne suis pas (rat) de bibliothèque et silencieusement je peine à me frayer un chemin entre les tables et le malaise chemin exigu que tu prends tous les matins - tu continues de t'exprimer
sans une once d'amour mais une audace un brin exquise et ça me ferait presque de la peine de savoir que tu songes à lâcher prise

mais je ne veux pas de toi car je suis de ces filles inconscientes qui pensent tout avoir venus leur dix-huit ans.

- non.

et ça frappe mais c'est trop simple

- non mais cela dit c'est triste de limiter ta bonne parole aux cygnes, non ? les voies du seigneurs sont si impénétrables que ça ?

et je souris car c'est déjà plus mesquin
que j'ai les yeux qui se plissent sous la satisfaction de te voir
patauger dans ton lac sans cygnes
(je les ai tous tués)

- si t'as que ça à me dire je peux partir ?

retiens-moi s'il-te-plaît
BY MITZI

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Lun 11 Sep - 22:39
pandémie
C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose
Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire
Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte
C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout
c'est obscène et tu es déjà sur la scène- comédienne aux échos de haine
s'il pleuvait le maquillage coulerait de ton minois s'étalerait jusqu'à ton joli col de chemise
pathétiquement moqueuse (tu montres les dents)
tristement haineuse (pourquoi ne m'appelles-tu plus adam)
le non résonne mais ne raisonne point- crois-tu qu'il va suffire à me faire taire
s'il n'y'avait que des simples mots pour m'arrêter je serai déjà mort
princesse sans diadème
altesse sans dilemme
après tout, tout lui est servi sur un plateau d'argent
est-ce si facile princesse de faire le mal- sans te lever de ton trône sans sauter de ton piédestal
tu continues dans tes paroles tu débites sans savoir
c'est trop facile de faire ça
croiser les bras sur la table en ravalant sa salive- ignorer les maux de crâne qui agressent au réveil
raclement de gorge- cherchant les mots pour ne pas buter en plus des bégaiements
sourire sain aux bords tremblants- chamboulement intérieur pour rester fixer sur ses objectifs
ne pas dégurgiter toute la vérité et prononcer à quel point c'est lassant de jouer aux futurs mariés
j’ai d-d-déjà assez à fa-faire avec les cygnes.
tirer le visage en une grimace
je n’arrive pas à déterminer si un jour un jour je serai capable de faire une longue tirade sans perdre mon souffle sans
pars si le coeur t’en dit et il y’a une pièce que je possède- sans doute que toi aussi
le lieutenant pour dévorer la reine
passer une main devant ses yeux
t-tu ne pourrais p-pas te limiter aux r-r-rats ? c-car… tu sais j’ai d-des con-contacts...
coded by blair of shine & ooc

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Invité
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Mer 4 Oct - 22:31

mon cœur pèse un piano lili brik souviens-tu t'en ? à ton doigt léger comme un anneau dépérissent cent vingt titans

ça fait partie des plaisirs de la vie que de caresser les cygnes ; passer ses doigts dans le plumage noir. tu sais, arracher une plume - cent, mille. tornade brune. flatter la mort à nu. laisser s'échapper l'oiseau hideux. toujours fier ; il a gardé quelques charmes de sa jeunesse. richter, oh richter ! sombre antagoniste (héros sans succès c'est ce que sont tous les idiots et les méchants) tu n'as dans ta garde que du noir et du blanc - des sourires et des cravates, des mots et sans doute (tu ne sais pas à quel point ça m'effraie) beaucoup de ragots. la puissance des oiseaux sédentaires, qui boivent du thé en se racontant la vie qu'ils n'ont pas, serrés dans leur plumes d'anthracite mauvais. ça me dégoûte - c'est un coup à rayer la vaisselle.

tu parles encore et ça se forme en entre-coups d'aile maladroits, je - ne souris pas de l'autre côté de la table face à face funeste des divorces à l'amiable, discours mortuaire des hermione sans amour - des pyrrhus sans amante. trois coups et on est tous les deux morts sur scène. comédie funèbre des destins chamboulés - hélas ! c'est notre malchance commune.

je ne réponds rien (je crois que j'entends l'angélus) mais forcément tu continues parce que tu n'as que ça pour te battre ; que tu es un guerrier un peu pitoyable certes un peu boiteux soit mais tu as gagné le pouvoirs des mots au cours de ses deux années  moi aussi au fond on est un peu pareils sur ce point-là, sauf que t'es beaucoup plus fort que moi (si tu savais adam comme j'ai peur de richter)

je tente quand même un coup dans ce duel ridicule

- oooh, mon-sieur a des contacts

princesse poussée à la guillotine - venin articulé

- et il veut me faire quoi avec ses contacts ? me trancher la tête ? me pousser dans les escaliers ? me tuer ?

prendre l'air offusqué des grandes dames main pointée entre les seins

- tu veux me tuer richter ? non parce que, excuse-moi mais ça m'étonnerait franchement que tes contacts -haha- comptent la rhétorique et la diplomatie dans leurs, je n'en doute pas, nombreuses qualités

et si tu répondais à l'affirmative je ne sais pas si je pourrais me relever - mais les cygnes ont la délicatesse de porter des coups discrets.
je m'affale dans mon fauteuil et mes yeux divaguent sur le plafond, comme si je ne te voyais pas mais. c'est juste plus facile de faire comme si

- écoute, je sais que ce n'est pas comme qui dirait l'amour fou mais tu pourrais me faire la faveur de me foutre la paix, oui ? pourtant avant tu disais oui à tout, et c'était beaucoup plus simple crois-moi.

pardon

- tu me saoules richter, si c'est pas moi qui vais écraser les cygnes ça sera quelqu'un d'autre.

navrée
BY MITZI

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Invité
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Sam 28 Oct - 15:00
pandémie
C'est un oiseau dans l'air, un oiseau qui se pose
Le jardin qu'on arrose, une source d'eau claire
Une écharde, un clou, c'est la fièvre qui monte
C'est un compte à bon compte, c'est un peu rien du tout
l'oeil malade je n'arrive pas à déterminer à quel point ton coeur est ravagé par la gangrène
le rouge éclatant s'est noirci est devenu bousillé par la haine par l'aveuglement
tu n'as rien des amours adolescents mais plus de ces biches faussement innocentes ingénues aux dents éclatantes
le regard coule dans un voile de mépris quand tu avances tes paroles tes idées tes pensées
dieu que tu as changé
((la maison t'a ravagée toi aussi il faut croire))
mains jointes- gestuelle maîtrisée en silence et mes prunelles suivent les tiennes qui s'envolent
je toussote m'abreuve de tes sottises
je-je laisse les m-m-meurtres aux ra-rats.
sauvagerie qui n'est point dans mes cordes je les ai ôtées sciemment de mon violon
car dieu n'aime pas car dieu a dit
qu'il ne faut pas poignarder son prochain
je tente à nouveau de m'accrocher à tes iris sourcils haussés et cernes pendouillantes
doigts frémissants tendus comme la corde d'un arc
avant.
les deux syllabes se posent là comme un refrain
avant la maison avant la mission céleste avant quand tu courais encore dans l'herbe
t-t-tu fais honte à ton p-père.
lui qui t’inculpais des jolies valeurs
je secoue ma tête avec réprobation
j-je ne sais p-pas ce que-que tu essayes de faire m-mais ça ça ne fera pas revenir tes j-jambes.
la flèche est tirée
et pour qu'elle puisse atteindre le centre de la cible je relève mon menton plein de dédain
s-si tu avais un tan-tantinet d'ho-d'honneur et d'est-t-time pour ta p-personne tu choisirais des ci-cibles moins évidentes.
un souffle
les c-cerfs par e-exemple.
coded by blair of shine & ooc



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