Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal



La Maison :: Fermer les portes :: Vestiges :: Les Contes Ébréchés
La vengeance est un plat qui se prépare à deux - ft. Feu-Follet
avatar


Invité
Invité
Mer 23 Aoû - 2:12
La vengeance est un plat qui se prépare à deux
Nous, on est invincible. Nous, on est immortelle. Tu pourras toujours essayer de nous toucher, mais tu finiras juste par te brûler. ••• Il suffit d'une étincelle pour démarrer un feu. Un tout petit éclat, tellement insignifiant et qui pourtant s'embrase et dévore tout sur son passage, réduisant les alentours en cendre. Gamin est une étincelle, Feu-Follet est un brasier, les cendres sont leur ennemis.
L'incendie a démarré il y a deux jours. Un type, un Loir un peu trop prétentieux, à mit le feu au poudre. Du moins, selon les dires de Gamin. Lui dira que c'est elle, cette petite merdeuse qui a commencé. Mais ce serait mentir. Gamin ne commence jamais sans une bonne raison.

Il s'était moqué, il l'avait traité de gamine puante. Il avait dit que ses seins finiraient par pousser, que les hormones allaient la rattraper. Il avait gueulé qu'elle n'allait pas pouvoir jouer au garçon bien longtemps et qu'elle finirait comme toutes les autres cruches. Ces mots avaient claqué dans son esprit. Ils lui avaient rappelés ceux d'Aspirine. Elle avait grincé les dents, Gamin. Elle avait serrer les poings. Le coup était parti.
La guerre était déclarée, ça cognait, ça mordait, ça griffait. Et malgré son gabarie de nain de jardin, Gamin, elle frappait là où ça faisait mal. A défaut d'être grande et d'avoir de la force, elle a de la vitesse. De la vitesse et surtout, une rage inépuisable. C'est une furie.

Le combat s'était clos par la séparation des deux camps par des membres de leur clans. Pour Gamin, c'était Feu-Follet qui l'avait ramassé et tiré de force. Et bon sang, qu'elle avait pesté ! Elle détestait être interrompu en pleine bagarre, surtout qu'elle s'en sortait bien. Hystérique, elle s'était débattue, elle avait craché, frappé du poing et des pieds. Elle voulait lui refaire la face, lui apprendre la politesse et lui faire ravaler ses paroles.
Mais Feu-Follet l'avait calmé. Elle savait comment faire, elle. Elle commençait à bien la connaître. Alors au creux de l'oreille, elle lui avait susurrer quelques mots: une promesse.

Et voilà qu'elle s'était retrouvée dans les toilettes, magouillant dans l'ombre. Elles attendaient l'arrivé de leur proie qui n'allait pas tarder. Une montage de papier toilette entre les bras, sa tête dépassant à peine, Gamin braille.

"Je met ça où en attendant ?"

Fidèle soldat, elle attend les directive de Feu-Follet. Leur plan est parfait, leur plan est diabolique. Et la victime ne va pas tarder.© 2981 12289 0

avatar


Invité
Invité
Jeu 24 Aoû - 19:19
LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE PRÉPARE À DEUX

Feu-Follet était connue pour une chose. Menée les pauvres humains en bas du précipices et les laisser crever. En tant qu’âme condamnée à se remémorer les horreurs de son passé, il fallait bien qu’elle daigne se venger au travers des autres. Elle les guidait en bas, et disparaît, là où personne ne les reverra, en bas du fossé. Elle n’est pas seule de tout même. L’étincelle l’allume, la colère et la vengeance naissent. Elle n’aimait pas que l’on touche aux siens. Alors de se venger elle décida. Il était hors de question qu’elle s’avoue vaincue, mais parfois tout se prépare, il faut être patient et intelligent. Se précipiter ne sert à rien pour savourer la victoire, pour savourer le goût précieux de la vengeance.

Deux jours se sont écoulés, et Feu-Follet avait décidé de faire une petite farce à ce fameux loir. Il s’était moqué de Gamin après tout, et elle dû faire preuve de force pour les éloigner… Tout cela pour l’enfermer, claustrophobe il deviendra. Peu importe ses pleurs, il restera enfermé en cage dans des toilettes sans papier. C’était une blague de noble goût selon elle. Après tout, il est parfois difficile pour certaines personnes de pouvoir se tenir dans un petit endroit si étroit pendant une longue durée. Feu-Follet le laisserait certainement les supplier de le laisser sortir…

Il ne fallait pas s’attaquer à Gamin. Gamin c’était un peu sa camarade avec laquelle elle faisait les mauvais coups, mais aussi celle avec qui elle pouvait comparer ses cicatrices et la taille de ses muscles. Celle avec qui elle partageait parfois les sucreries qu’elle chouravait. C’était le bon copain avec qui embêter les autres, mais c’était aussi un élève qui n’était pas assez discret encore, alors elle lui apprenait… Même si ce n’était pas toujours concluant.

Feu follet s’était amusée pour ce coup à trafiquer la serrure de chacune des portes des toilettes. On ne savait pas dans laquelle il pouvait arriver, sauf une. Où elles se rendraient. Elle avait fait en sorte que le mécanisme ne puisse que fermer les portes de l’intérieur et seule elle, à l’éxtérieur pourrait l’ouvrir de nouveau. S’il avait une grosse envie, il allait aussi la regretter. En effet, elles faisaient en sorte qu’il n’est pas une miette de papier pour s’essuyer, aussi.

“Euuuuh… Débarrasse toi de ça. Peu importe… Tu peux les jeter à la poubelle ou… Cache les. Le tout c'est de le faire bien galérer. Et si on a l'occasion, on pourra même lui faire boire l'eau des WC !” Dit-elle amusée.

Feu-Follet, chacune des serrures trafiquées, elle attendait que Gamin termine de ranger le gros tas de papier pour aller s’enfermer dans la seule pièce où les WC ne sont pas bloqués en attendant l’autre Loir. Elle fit signe donc à sa collègue qu’elle se rend dans la planque de quelques minutes en attendant, en rangeant les petits bouts de métals fins qu’elle cache dans la poste de sa veste.

Love Gamin et Feu les Thug
En espérant que ça aille Désolée pour les fautes bb
BY MITZI

avatar


Invité
Invité
Ven 25 Aoû - 20:18
La vengeance est un plat qui se prépare à deux
Nous, on est invincible. Nous, on est immortelle. Tu pourras toujours essayer de nous toucher, mais tu finiras juste par te brûler. •••Gamin attend la réponse de Feu-Follet qui s’attelle à trafiquer les serrures. Il faut dire que, d’une certaine manière, elle l’impressionne un peu. Crocheter des serrures est un art que le marmot ne saura probablement jamais faire. Elle est plutôt du genre à taper ou à mordre. En tout cas, elle est bien obligée d’admettre qu’elle se débrouille pas mal, Feu-Follet, pour une fille. Et de la bouche de gamin, une telle éloge destinée à une membre de la gente féminine, c’est un compliment précieux. La brune à toujours détesté tout ce qui se rapprochait de peu ou de prêt à la féminité. Ces greluches superficielles qui passait leur temps à se maquiller, parler de leur histoires d’amour qui finissent toujours mal, de leur nouveaux vêtements à paillettes horribles… Burk. Tout ça, c’était dégouttant. Mais Feu-Follet elle était pas comme ça, Feu-Follet elle était forte, moins que Gamin, mais forte quand même. C’était un peu l’exception aux yeux de Gamin.

"Euuuuh… Débarrasse toi de ça. Peu importe… Tu peux les jeter à la poubelle ou… Cache les. Le tout c'est de le faire bien galérer. Et si on a l'occasion, on pourra même lui faire boire l'eau des WC !"

La fillette hoche la tête et se met à sourire bêtement. Elle se délecte à l’avance de l’air désespéré qu’aura cet abruti de Loir quand il se rentra compte dans quelle merde il sera. C’est pas si mal comme vengeance, finalement. Quoique, Gamin aurait tout de même préféré le rouer de quelques coups. Mais bon, elle pourra toujours le faire après.
Elle se hâte à planquer le reste de papier toilette avant sortir le bout de sa tête des WC. Elle fait l’éclaireuse, guettant au fond du couloir un signe de présence. Au bout de quelques instants, elle entends des bruits de pas. Le tempo est rapide, la personne semble pressée. Une silhouette finit par se dessiner et elle aperçoit son visage.  Son sourire ne fait que s’étendre.

Elle quitte sa cachette pour venir rejoindre sa complice dans la pièce d’à côté. Elles doivent se montrer discrètes si elles ne veulent pas se faire prendre. Planquées, les deux compères entendent marmonner le garçon. Il y a un grincement, probablement celui de la porte, suivit d’un bruit sec. Le tout se termine par le son du verrou qui se ferme. C’est le moment. Gamin sort de sa cachette suivit de Feu-Follet. Elle ricane.

"Le souris est dans le terrier. Je répète : la souris est dans le terrier."

Nom de code qu’elle vient d’inventer à l’instant même, mais ça n’a aucune importance. Le loir est emprisonné dans leur piège qui vient de se refermer sur lui. La phase principale de leur plan été un succès. Maintenant, c’était au tour de la partie la plus intéressante : l’humiliation.

"C’est quoi ce bordel ?! Qui a parlé ? Et pourquoi y’a plus de papier ?"

Il tente d’ouvrir la porte, en vain. Cette tentative désespérée déclenche un nouveau ricanement de la part de Gamin. Elle se tourne vers Feu-Follet et demande :

"On en fait quoi ? On le laisse là jusqu’à ce qu’il pourrisse dans sa pisse ? On lui balance des pierres et celui qui vise le mieux de nous deux gagne ? Hein ? Hein ? On fait quoi ?"

L’excitation est là, dans ses yeux brillent un éclat de malice. Elle veut lui faire payer, mais elle veut le faire avec Feu-Follet. C’est tellement plus amusant.
Alors elle donne un coup de pied dans la porte des toilettes qui vacille. Elle rit.

"Alors gros tas, ça fait quoi d’être enfermé ?"
© 2981 12289 0

avatar


Invité
Invité
Dim 27 Aoû - 23:03
LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE PRÉPARE À DEUX

Comme si personne n’avait jamais croisé Feu-Follet, elle disparaît à l’ombre des regards. Elle se planque dans la petite pièce qu’elle avait préparé. Il n’y avait plus qu’à attendre que le rongeur se jette dans le piège, sur le fromage qu’elles avaient déposé. Feu-Follet aimait utiliser des petits pièges et les laisser se refermer sur les autres. C’était parfois plus jouissif, plus intéressant que de frapper simplement un individu, de juste le rouer de coup une bonne fois. Là, la panique le prendra. La sensation d’enfermement le fera craquer. Il finira par céder à la panique dans ses propres mourons. Puis il les suppliera, et l’honneur il rendra aux rattes.

La plus jeune la rejoint ensuite alors dans la planque après avoir repéré l’individu de sa tête de petite teigneuse. Une fois la proie venue vers le point d’eau il suffisait d’attendre silencieusement que le garçon finisse par tomber dans le panneau. Des bruits de pas, il était pressé le jeune homme et il s’enferma tout seul alors dans la cage. C’était gagné. Il ne pourrait sortir maintenant si ce n’est qu’en demandant pardon et en suppliant avant qu’elles n’ouvrent les WC pour agir autrement. Les deux filles sortirent donc. Feu-Follet les deux mains derrière le crâne avançait d’un air fier, le sourire aux lèvres. Ce gros bêta s'était laissé enfermer d’un tour de main. La serrurière qu’elle était avait la clé en main dès maintenant.

Un nom de code presque mignon Gamin balança. Les dents de la jeune fille, de l’aînée, étaient alignées. Ses lèvres elles semblaient remonter le long de ses joues d’un air presque sadique. Le regard perçant, elle regardait la porte dans laquelle sortait le son de sa voix paniquée. Elle n’aurait pas de pitié. Il ne fallait pas s’en prendre à un de ses amis. Maintenant son corps était au fond du fossé.

Les bruits de panique derrière la porte se laissait entendre. Il tentait de sortir, mais oups, on ne pouvait que y arriver de l’extérieur maintenant… Quel dommage pour lui. Il était trop tard, son sort était scellé entre les merveilleuses mains de la brune à la mèche rouge et à celle de la crapule. Cette dernière semblait tellement amusée que cela donnait chaud au coeur à la plus vieille des rates. Ravie et toute aussi excitée face à cette situation, la grande soupira puis elle se mit à brailler, toute amusée.

“Bah attends ! Laissons le croupir un peu là, il ne pourra bientôt pas supporter d’être enfermé bien longtemps. Moi je veux l’entendre pleurer, je veux qu’il nous supplie de laisser sortir ! En attendant, j’avoue que l’offre est alléchante ! Celle qui le fait crier le plus fort gagne, ça marche ! Par contre moi j’ai pas de cailloux… Mais je peux toujours voir ce que j’ai dans mon sac !”

La petite s’excitait, et Feu-Follet sous l'adrénaline devenait de plus en plus agitée. Elle espérait sincèrement que le garçon céderait rapidement à la pression, qu’il creverait d’envie de sortir. Non pas qu’elle ne voulait pas profiter, mais il fallait tout de même s’occuper ! Et cette histoire de cailloux lui plaisait particulièrement bien.

“Hey ! Prépare toi ! Oublie pas de crier quand on va te jeter des trucs dessus c’est avec ça qu’on va savoir où on t’a touché et qu’on va évaluer notre score ! Au fait, tu me diras quand t’as envie de sortir, il te suffira de nous supplier.”

“Mais laissez moi sortir ! C’est pas drôle là !”

Des ricanements sortirent de sa bouche.

“Non non non !” Balança t-elle l'air lutin au visage.

Bien entendu, elle mentait, elle voulait qu’il pleure et non pas seulement qu’il supplie. Pour cela, quoi de mieux que quelques objets qu’elle pouvait trouver dans son sac de cours. Cet objet se trouvait dans la planque. Sac qui ressemblait plus à une décharge d’objets inutiles qu’à un sac de cours. Il y avait de tout là dedans, du plastiques, des petits bouts de fers, des feuilles volantes, quelques stylos en vrac et même une trousse à moitié vidée dans le reste du contenant. La brune sortit alors un petit bout de plastique. C’était un légo qu’elle avait trouvé dans les bras d’un jeune cygne, et qu’elle s’était permise d’emprunter. Emprunter, ce n’était pas le mot, mais c’est bien ce qu’elle disait elle. Elle l’échangerait certainement plus tard.

Feu-Follet s’approche donc de la porte et lance le bout de plastique de l’autre côté en attendant le bruit qu’émettrait le garçon. Elle attendit le bruit qui résonna, il tombe une première fois sur une surface, et une seconde au sol suivi d’un gémissement plaintif.

“Mais c’est quoi ça ?! Vous n’avez pas fini ?!”

“A toi maintenant ! Je compte sur toi pour le faire gémir comme la petite fille qu’il est !”

Love Gamin et Feu les Thug
En espérant que ça aille Désolée pour les fautes bb
BY MITZI

avatar


Invité
Invité
Lun 28 Aoû - 23:13
La vengeance est un plat qui se prépare à deux
Nous, on est invincible. Nous, on est immortelle. Tu pourras toujours essayer de nous toucher, mais tu finiras juste par te brûler. •••Le sourire de Gamin s’élargit. La perspective d'entendre le Loir pleurer et les supplier de le laisser sortir a quelque chose d'enivrant. C'est tentant, terriblement tentant. Tellement que la brune n'a plus qu'une idée en tête maintenant: le faire craquer. Elle veut l'entendre gémir. Elle veut qu'il dise de lui même ô combien il est faible, ô combien il est lâche. Elle veut qu'il se rende compte lui même de son état pathétique. Voir son ennemi se tirer une balle soit même est une des plus belles récompenses après tout. Gamin aime jouer du poing, c'est indéniable. Mais elle n'est pas assez stupide pour provoquer un ennemi et risquer de tout perdre au lieu de l'achever. Elle sait que ce qui compte, c'est le résultat. Et même si elle préfère une manière plutôt qu'une autre, elle reste raisonnable.

Elle est d'autant plus contente lorsque Feu-Follet accepte la compétition. C'est bien plus amusant en l'embêtant physiquement et mentalement, après tout. Et puis, sa compagne l'a déjà battue trop de fois dans trop de domaines. Elle ne peut pas refuser l'opportunité de la vaincre. Gamin à toujours aimé montrer de quoi elle était capable, alors l'occasion est trop belle.

"Hey ! Prépare toi ! Oublie pas de crier quand on va te jeter des trucs dessus c’est avec ça qu’on va savoir où on t’a touché et qu’on va évaluer notre score ! Au fait, tu me diras quand t’as envie de sortir, il te suffira de nous supplier."

Elle rit pendant que Feu-Follet sort un légo de son sac. Gamin se demande d'ailleurs pourquoi est-ce qu'elle se trimbale avec un truc pareil, mais après tout pourquoi pas. Les poches de la brune regorgent elles-même de choses improbables. On trouve tellement de trésors dans La Maison. Feu-Follet lance l'objet qui semble rebondir quelque part dans la cage. Il y a silence, les deux filent attendent avec impatience un bruit, un signe. Finalement le Loir gémit, prouvant le succès de la ratte.

"A toi maintenant ! Je compte sur toi pour le faire gémir comme la petite fille qu’il est !"

Gamin ricane. Elle ne va pas s'en priver. D'ailleurs, elle a une idée qu'elle s'empresse de proposer.

"Tiens, on a qu'à dire que plus tu te rapproches de sa tête et plus tu gagnes des points. Tu gagnes un bonus si tu arrives à lui crever un œil. Ça marche aussi si tu vises ses couilles."

Elle marque une pause, avant de se rectifier.

"Ah bah non, attends, il en pas !"

Nouveau ricanement. Comme c'est grisant de se moquer de lui. Comme c'est agréable de lui faire payer. Le fait de passer du statue de faible à celui de fort est une des meilleure chose qui soit. Elle a trop donné Gamin. Elle s'est prise trop de remarques, trop de coups, trop de moqueries. Maintenant, les rôles sont inversés. Maintenant, elle fait partie des gagnants.

Elle sort alors son lance-pierre qu'elle garde toujours accroché derrière son dos, au niveau de sa taille. Elle récupère quelques munitions dans sa poche. Habile comme un singe, elle se faufile dans une des cabines adjacentes avant d'escalader sur le rebord du distributeur de papier toilette. C'est un petit perchoir, sûrement l'endroit le moins sûr et le moins solide de la pièce, mais elle s'en fiche. Elle est habile, petite et légère. Elle ne craint pas de chuter. Cependant, malgré la hauteur prise, sa tête dépasse à peine du mur des toilettes et l'empêche de voir sa proie. Tant pis, elle visera à l'aveugle.
Elle place sa munition,un petit caillou pointue, tire la corde, attend qu'elle soit parfaitement tendue et...lâche. Le coup part d'une traite. Il y a un claquement.

"Aïe !"

Gémissement mélangé à un grognement. Touché.

"Je t'ai visé où hein ? Dis-moi ! J'ai marqué combien de point ?"

Elle retire une autre pierre. Nouveau cris. Elle continue, encore et encore.

"Arrête bordel ! Ca fait mal ! Vous êtes complètements folles !"

Elle fronce les sourcils, Gamin. Elle sent la colère s'emparer d'elle. Il a dit "folles". Folles et non pas fous. De quel droit est-ce qu'il emploie le féminin alors qu'elle est un garçon.

"Ferme là ! Je suis pas une fille ! C'est toi la fille, tapette !"

Elle le rue à nouveau de tirs. Après cinq autres pierres, Gamin finit par se lasser. Elle saute de son perchoir pour rejoindre Feu-Follet. Elle s'approche d'elle et lui murmure à l'oreille. Elle est toujours énervée à cause de sa remarque.

"Finis le."

© 2981 12289 0

avatar


Invité
Invité
Mar 5 Sep - 20:31
LA VENGEANCE EST UN PLAT QUI SE PRÉPARE À DEUX

Gamin allumée comme jamais s’en allait décrocher la fierté de la pauvre bête enfermée dans sa cage. La rate déchaînée et fière comme un lion proposait le défi de le frapper dans le crâne, ses yeux, ou ses bijoux de famille. C’était une bonne chose, elles allaient pouvoir s’amuser des douleurs d’un autre. Jouissif que c’était de laisser son corps s’enterrer dans les méandres du bizutage et des pièges. La plus jeune avait toujours de bonne idée pour pimenter les jeux. Feu-Follet elle était toujours aussi de ses réactions et de ses propositions qui lui donnait l’eau à la bouche. Enfantilleries, moqueries, fourberies, et gamineries. Voilà les traîtres mots qui naissaient de cette maudite alliance entre les deux rates.

La plus jeune riait, elle se moquait de l’autre, et la brune secoua la tête de droite à gauche, ses dents alignées montrant qu’elle approuvait ses délires. De son poste, derrière la porte, son regard attentif se posait sur les gestes de son amie. Un lance-pierre elle avait sorti de son dos, cachée dans son ombre, toujours l’arme qui l’accompagnait. La petite se hissa sur les hauteurs que la petite pièce voisine lui offrait. Elle était débrouillarde Gamin, pour Feu-Follet. Toujours en train de grimper partout, toujours en train de faire les quatre cent coups. Du haut de son perchoir, elle visait l’autre, et voilà les esclaffades de l’aînée. Fière de ce qu’elle pouvait considérer comme une petite soeur. Elle l’aimait bien, ce Gamin, parce qu’elle avait toujours la poigne et la force qu’elle espérait. Elle était endurante et avait une âme de gagnante.

Une plainte du loir. Elle avait touché juste. Alors elle applaudit, fière de son élève Feu-Follet, fière de son étincelle, de sa petite flamme qui brûlait à ses côtés.

“Bien joué !”

Encore une fois, elle touche à sa victime qui se plaint comme une vulgaire fillette. Feu-Follet se sent un peu exaspérée par l’attitude de l’artiste qui n’a rien d’un chevalier, mais il n’était que pauvre princesse en détresse à sauver de deux dragons aux sangs chauds. En parlant de sang chaud, la sanguine Gamin s’emballait, tandis que Feu-Follet s’allumait d’une légère expression colérique. La folie ce n’était pas son rayon, par contre les coups et les fourberies étaient plus dans ses cordes.

“T’as dit quoi là ? Je crois que j’ai mal entendu.”


Elle se met à rire nerveusement et lève les sourcils comme outrée. Il n’avait pas compris. Il n’avait rien compris. La patience se faisait plus courte, et l’envie de le plonger dans la cuvette se faisait de plus en plus en forte. Noyer ce sale gosse dans l’eau du lac, Feu-Follet pouvait tout aussi bien s’en amuser, l’important était qu’il soit ridiculisé. L’autre s’excite, elle tape plus fort, encore et encore. Mais la lassitude s’agrandit et elle revint vers la plus âgée pour lui murmurer d’en finir.

La noiraude arquée d’une mèche rouge se penche vers la brune et se met à chuchoter.

“Je te propose un truc. On ouvre la porte, on lui bloque le passage et on lui met la tête dans les toilettes. Tu pourras le frapper et il pourra pleurer. Ses larmes se mêleront à sa pisse… Je comptais pas encore le proposer, mais il exagère un peu trop… Il a pas l’air de comprendre. ”

Elle fit un clin d’oeil et s’approche de la porte ou la bête est enfermée et lui fait signe de la suivre. Son petit stratagème elle déclencha et ouvre la porte tandis que son visage offre la vision d’une sirène qui allait noyer le pauvre pêcheur attiré par le bruit. Sans hésitation, elle prit dans ses bras sa tête, son cou serré contre sa poitrine, puis quelques pas plus tard, elle le guide jusqu’au puit, cherchant à vaincre la force du mâle qui malgré ses allures était bien plus costaud qu’elle ne le pensait. Plonger sa tête dans l’endroit où croupissait les déchets des enfants, pour montrer qu’il n’était qu’égal à de l’urine ou à un simple excrement. C’était une belle image qu’il devait s'ancrer dans la tête.

“Mais lâche moi ! T’es malade !”


“Aide moi Gamin ! Ce petit con va pas s’en sortir indemne !”

Elle forçait Feu-Follet, prête à lui tirer les oreilles s’il comptait s’échapper.

Love Gamin et Feu les Thug
En espérant que ça aille Désolée pour les fautes bb
BY MITZI



Contenu sponsorisé

La vengeance est un plat qui se prépare à deux - ft. Feu-Follet
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Red Planet - Feu-Follet
» Et tu tapes, tapes, c'est ta façon d'aimer • Feu-Follet

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
La Maison :: Fermer les portes :: Vestiges :: Les Contes Ébréchés-
Sauter vers: